24 septembre 2015 - 00:00
Un quilleur de la région représentera le Canada
Par: Sarah-Eve Charland
Richard Lafleur, de Saint-François-du-Lac , représentera le Canada au championnat international de Pabcon en Colombie-Britannique. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Richard Lafleur, de Saint-François-du-Lac , représentera le Canada au championnat international de Pabcon en Colombie-Britannique. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Le Francilois Richard Lafleur représentera le Canada lors du championnat international Pabcon qui réunit les meilleurs quilleurs au monde du 27 septembre au 4 octobre prochain, à Cali en Colombie-Britannique.

« C’est un sport où il faut toujours se dépasser », affirme M. Lafleur prêt à s’envoler vers la Colombie-Britannique.

Comptant 37 ans d’expérience, le joueur professionnel de bowling Richard Lafleur espère bien rafler quelques médailles lors du championnat. Il fera partie d’une équipe de quatre joueurs.

Il s’agira de sa deuxième participation à ce tournoi. En 2011, il avait également été sélectionné pour faire partie de l’équipe canadienne. Même s’il est content de sa sélection, il n’en était pas surpris.

« Puisque j’avais déjà été sélectionné dans le passé, je savais que j’avais le bon calibre », affirme-t-il.

M. Lafleur participera cette année aux compétitions de grosses quilles, dans les catégories simple, double, triple et à quatre joueurs. La compétition à quatre joueurs s’annonce la plus difficile, mentionne-t-il.

« Il faut que les quatre joueurs performent. On aimerait particulièrement l’obtenir. En 2011, on l’avait gagné. C’était la première fois qu’une équipe masculine senior canadienne remportait ce prix. Le faire une deuxième fois, ce serait un exploit », souligne-t-il.

M. Lafleur souhaite également monter sur le podium pour chacune des compétitions. « C’est une compétition de haut calibre. Monter sur le podium signifierait que je fais partie des meilleurs au monde. Ce serait excellent. »

Préparation

Muni de ses 15 boules de bowling, il s’est préparé de façon ardue en vue de la compétition. Il ne connaît qu’un de ses coéquipiers. Il a remporté la compétition à quatre joueurs en 2011 au même tournoi avec lui.

« On va devoir créer une chimie sur place. Puisque la fédération n’a pas beaucoup d’argent, on n’a pas vraiment l’occasion de se connaître avant la compétition », ajoute-t-il.

Chaque allée est différente, ce qui demande un temps d’adaptation pour chacun des membres de l’équipe. « Le niveau de difficulté sera beaucoup plus élevé. Que ce soit l’huile sur les allées, chaque place est différente. La façon qu’on joue est différente. On doit s’ajuster. »

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