2 septembre 2020 - 06:00
Un premier mini-album pour Marc-André Dionne
Par: Katy Desrosiers

Le chanteur sorelois Marc-André Dionne est fier du travail accompli pour son premier EP. Photo Kim Rancourt Photographe

Les chansons du premier EP Don’t Let Me Go de Marc-André Dionne sont disponibles sur les plateformes d’écoute en ligne. Photo NathB Photographe

Le musicien sorelois Marc-André Dionne a lancé dans les derniers mois son premier mini-album ou EP, Don’t Let Me Go, ainsi que quelques vidéoclips pour faire vivre ses chansons. Il a aussi dévoilé le 28 août une version francophone de la chanson au nom du EP qui devrait, espère-t-il, tourner dans les radios sous peu.

Marc-André Dionne travaillait depuis plusieurs mois, voire années, sur ses compositions anglophones. Déjà l’été dernier, il avait eu l’occasion d’en jouer quelques-unes en spectacle.

« J’étais tout le temps tiraillé. Il y avait du monde qui me disait qu’on était au Québec et que je devrais faire ça en français. J’étais pogné là-dedans. J’essayais de refaire des trucs en français, mais ça ne marchait pas à mon goût. Finalement, j’ai assumé et j’ai sorti le tout (en anglais). J’ai retrouvé plein de motivation et de joie de vivre avec ma musique. Ç’a donné que j’ai composé quelque chose en français qui était vraiment à mon goût », explique l’artiste.

La version anglophone de la chanson est plus rock, tandis que la version francophone, qui a été envoyée aux radios, a un côté plus pop.

Le musicien croit que ses chansons anglophones et francophones peuvent coexister, comme ses chansons de style rock alternatif et pop peuvent le faire.

Ses inspirations musicales proviennent des groupes rock comme Linkin Park, Three Days Grace et Evanescence. Il trouve plus naturel de composer en anglais.

Cependant, comme il trouve important que tous puissent comprendre les histoires qu’ils transmet, il compte réaliser des vidéoclips et des vidéos où l’on peut lire les paroles pour les sept chansons de l’EP.

Un travail acharné

Depuis 2019, l’artiste a choisi de devenir son propre producteur. « Tout ce que le monde voit, ça sort de ma poche et c’est beaucoup d’heures de travail. Les clips, ce sont mes idées. En tant qu’auteur-compositeur-interprète, la musique, les paroles, c’est moi aussi », souligne Marc-André Dionne, qui a travaillé avec un réalisateur pour son EP.

« Les compositions et le EP que j’ai sortis, c’est quelque chose dont je suis fier, ajoute-t-il. Jusqu’à mes 90 ans, je vais être heureux d’avoir sorti ça, que ça pogne ou non. »

Le musicien mentionne travailler fort pour que graduellement, il puisse vivre de son art. Il tient donc à présenter de façon régulière du matériel original ou des reprises sur ses différentes plateformes comme sa page YouTube afin que le public puisse continuer de le suivre.

Avec le temps, il a même décroché des admirateurs dans d’autres pays, comme les États-Unis, la Russie et la Grèce.

Cet été, malgré la pandémie, il a participé à quelques spectacles, dont un à Sorel-Tracy où il a réalisé la première partie de Brigitte Boisjoli. Même si les deux artistes n’ont pas le même style musical, Marc-André Dionne affirme que le public était très réceptif. Certains de ses admirateurs, d’un certain âge et qui l’ont connu grâce à l’émission Refuge animal, sont venus de la Rive-Nord et de Gatineau pour l’écouter.

Aussi, il s’est déplacé pour offrir des concerts à domicile. « J’aimerais en faire plus parce que j’adore ça, être plus près des gens. Le monde, je vais chez eux, ils me posent des questions sur leurs animaux, ils sont fiers de me montrer leur chat, de me parler de leur chien, de me parler de musique et de La Voix. Tu fais des tounes et tu jases en même temps, les gens ont bien plus accès à toi que dans une grande salle », raconte-t-il.

De plus, son second EP est presque finalisé et devrait sortir en 2021.

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