2 mai 2016 - 00:00
Sylvain Rochon attristé du départ de son chef Pierre Karl Péladeau
Par: Louise Grégoire-Racicot
Sylvain Rochon a pu compter sur la présence de Pierre Karl Péladeau lors de sa campagne électorale de 2015. | Photo: TC Media - Pascal Cournoyer

Sylvain Rochon a pu compter sur la présence de Pierre Karl Péladeau lors de sa campagne électorale de 2015. | Photo: TC Media - Pascal Cournoyer

Le député de Richelieu, Sylvain Rochon se dit à la fois triste et ému du départ son chef, Pierre Karl Péladeau.

C’est en caucus téléphonique d’urgence, quelques minutes avant que M. Péladeau ne s’adresse à la presse, que M. Rochon a appris la nouvelle.

« M. Péladeau, comme nous tous, y a vécu de fortes émotions », a décrit M. Rochon.

Rappelons que M. Péladeau a évoqué des raisons familiales pour quitter la vie politique, terrain qu’il avait investi en 2014 avant de devenir le chef du parti il y a moins d’un an. « J’ai pris cette décision pour le bien de mes enfants. Je veux demeurer un exemple pour eux », a-t-il expliqué, visiblement ému.

« Je respecte sa décision qui n’a sûrement pas été facile à prendre », souligne M. Rochon.

M. Péladeau est un homme très proche de ses enfants Thomas et Romy, le décrit-il. « Et je crois qu’il souffrait de ne pas les voir aussi souvent qu’il l’aurait souhaité. Toutes les fois que je l’ai côtoyé avec ses enfants, il m’est apparu, comme son épouse, un parent aimant et attentif. »

M. Rochon se dit honoré d’avoir pu travailleur avec l’homme et le père de famille que M. Péladeau savait être. Et il souhaite le remercier d’avoir pu faire un bout de chemin avec lui.

M. Péladeau était venu, rappelle-t-il, le soutenir lors de sa campagne électorale en 2015. Il n’était pas chef du parti encore alors mais simple député de Saint-Jérôme.

C’est à l’assemblée annuelle du parti qu’il est revenu par la suite, comme chef. « Les 250 personnes présentes ont alors découvert que cet homme était très terrain, aimait la rencontre avec les gens. Il avait le contact facile. Les gens ont découvert un homme autre que l’homme d’affaires dont ils avaient entendu parler, mais comme l’humaniste qu’il était. »

M. Rochon croit aussi que M. Péladeau sera toujours actif avec ceux qui feront la promotion de l’indépendance du Québec, où il pourra le croiser de nouveau.

M. Péladeau a d’ailleurs conclu le point de presse annonçant sa démission en disant: « Je demeurerai un militant, car je suis convaincu que l’avenir du Québec passe par l’indépendance de notre nation. »

Quant au caucus des députés, il aura dans les jours qui viennent à désigner un chef parlementaire en attendant que les instances du parti déterminent comment la succession de M. Péladeau se déroulera.

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