24 mai 2016 - 00:00
« Like-moi » une autre corde à l’arc du Sorelois Guillaume Lambert
Par: Louise Grégoire-Racicot
L’équipe de « Like-moi », lors de la soirée des Olivier. Guillaume Lambert est le troisième à gauche. | Photo: gracieuseté/ Karine Paradis/HollywoodPQ.com

L’équipe de « Like-moi », lors de la soirée des Olivier. Guillaume Lambert est le troisième à gauche. | Photo: gracieuseté/ Karine Paradis/HollywoodPQ.com

Le Sorelois Guillaume Lambert est l’un des personnages de « Like-moi » . Cette émission à sketches humoristiques télédiffusée sur les ondes de Télé-Québec portant sur les relations affectives et sexuelles de la génération Y, qui fait notamment fureur sur les réseaux sociaux, a été couronnée le 15 mai dernier.

Guillaume Lambert est monté avec ses camarades Katherine Levac, Adib Alkhalidey, Marie-Soleil Dion, Florence Longpré, Karine Gonthier-Hyndman et Philippe-Audrey Larrue St-Jacques sur la scène du Gala des Olivier, pour y recevoir le prix de la Série humoristique à la télévision.

L’émission signée Marc Brunet (auteur pour Les Bobos, 3600 secondes d’extase et Le cœur a ses raisons), est tellement irrésistible depuis son entrée en ondes sur Télé-Québec en janvier dernier, qu’elle a aussi remporté récemment, couronnée par les téléspectateurs, une zapette d’or, le grand prix de l’émission C’est juste de la télé à TV5 devançant Au secours de Béatrice, Les pays d’en haut, Ruptures et Série Noire.

Un succès hors frontière aussi

Like moi, décrit Guillaume Lambert, c’est à la fois un succès auprès des critiques et des téléspectateurs. D’abord écrit par Marc Brunet pour les 18 à 25 ans sur les réseaux sociaux, l’émission rallie toutes les générations.

« Cela prouve bien qu’un texte bien écrit et interprété sur des questions dans l’air du temps peut devenir viral. » , a résumé Guillaume Lambert en entrevue, tout de même fier de participer à un show de nouveaux visages, souligne-t-il.

Il applaudit aussi le fait que la page Facebook de la série compte déjà presque 45 000 amis. Et note que cela dépasse les frontières.

« Un des sketches, La photo du bébé, mis en ligne par un téléspectateur français, a été regardé par 1,5 million de personnes, faisant éclater son Facebook! », dit-il.

Un autre, Je choisis Jonathan traduit en espagnol par une étudiante, est diffusée sur les réseaux sociaux d’Espagne. « Ce qui prouve que les sujets traités sont universels! »

Tous les épisodes sont encore en ligne sur Télé-Québec.

La série connaîtra une autre saison à l’hiver 2017. Elle sera tournée à l’automne, confirme M. Lambert qui en fera toujours partie.

Presque des partitions musicales

« C’est une émission qui a pris de l’ampleur dès les premiers épisodes », raconte-t-il, lui qui avait auditionné pour en faire partie en août dernier.

« Marc Brunet est un auteur que j’admire. Adolescent, j’écoutais l’émission à laquelle il contribuait, La fin du monde est à 7 heures. C’est là que j’ai forgé mon humour et nous rions lui et moi des mêmes travers. »

Il ne connaissait pas les autres comédiens. « Mais la sauce a pris dès le départ. Nous avons vraiment beaucoup de plaisir à travailler ensemble, surtout que Marc intègre souvent dans ses sketches des choses dont nous avons été témoins comme membres de la génération Y. »

Chaque sketch est un film en soi, dit-il. « Leur ton est très différent de celui de Nouvelle adresse où je jouais. Nous travaillons dans une petite équipe de 25 personnes sur différents endroits de location. Chacun exige un tournage de trois à quatre heures. »

Les comédiens ne savent qu’une quinzaine de jours avant, quel rôle ils joueront dans la prochaine émission.

« Marc écrit des textes qui sont presque des partitions musicales. Des textes difficiles à apprendre; ils sont tout un exercice de mémorisation. Dans le fond, plusieurs de ces personnages sont de vieux ados dont certains ont une intelligence moins grande que d’autres. Mais quelle expérience à vivre. Cela ne se présente qu’une fois en carrière », conclut-il.

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