23 mai 2018 - 08:53
La biosphère du Lac-Saint-Pierre s’embellit de 1 000 arbres
Par: Stéphane Martin

La présidente de la Réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre, Hélène Gignac, entourée de la directrice générale de la Société d’aménagement de la baie Lavallière, Estelle Cardin et du technicien de la faune, Paul Messier. (Photo: Stéphane Martin)

L'équipe qui a procédé à la plantation. (Photo: Stéphane Martin)

Mille arbres ont été plantés au camping de Sainte-Anne-de-Sorel. (Photo: Stéphane Martin)

Jonathan Mongrain, du ministère Affaires Mondiales Canada. (Photo: Stéphane Martin)

Mille arbres ont été plantés au camping de Sainte-Anne-de-Sorel. (Photo: Stéphane Martin)

Une vingtaine de bénévoles étaient réunis le 22 mai au camping de Sainte-Anne-de-Sorel pour une plantation symbolique de 1 000 arbres sur la Réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre.

L’activité avait lieu dans le cadre du Projet national ARBRE qui découle de la tenue du Sommet du G7 à La Malbaie en juin prochain.

« Les arbres sont les poumons de la Terre. Ces plantations effectuées dans diverses réserves de la biosphère du pays ont pour but de compenser en partie les émissions de gaz à effet de serre liées à la tenue du Sommet du G7. C’est une première et ça fait en sorte que le G7 est plus écoresponsable », explique Jonathan Mongrain, du ministère Affaires Mondiales Canada.

Le camping de Sainte-Anne-de-Sorel appartient à la municipalité et est géré par la Société d’aménagement de la baie Lavallière. Le technicien de la faune, Paul Messier, a expliqué le choix des quatre arbres choisis pour cette journée de plantation : le mélèze laricin, le thuya occidental, le sorbier d’Amérique et le chêne à gros fruits.

« Il faut d’abord comprendre que nous sommes dans un milieu humide et nous avons choisi des arbres qui tolèrent les inondations. Ces variétés vont également attirer des espèces animales comme des petits hiboux, les parulines, la grive à collier, le durbec des sapins et bien d’autres », justifie-t-il.

Lors de cette journée, l’occasion était belle pour une partie de l’équipe de Statera, cette expérience touristique qui débutera le 22 juin au quai Catherine-Legardeur, de mettre la main à la pâte et d’aider à la plantation.

« On prône l’équilibre entre la nature et l’industrie. Je dis souvent qu’il faut que les bottines suivent les babines. On veut que la Réserve mondiale de la biosphère vive et qu’elle soit rayonnante, donc c’est normal que l’on s’implique aujourd’hui », de mentionner l’expert-conseil en développement touristique chez Statera, Christian Bouchard.

Pour la présidente de la Réserve de la biosphère du Lac-Saint-Pierre, Hélène Gignac, cette activité s’inscrit dans la mission de l’organisme.

« Nous sommes engagés à vivre et à travailler en harmonie avec la nature. Ce geste symbolique répond à notre mission de conservation et de développement harmonieux du territoire. Il y a une grosse part d’éducation également dans tout ça. Nous sommes heureux que ce geste soit posé dans un espace touristique afin de sensibiliser le plus de gens possible », conclut Mme Gignac.

Cette plantation s’est effectuée lors de la Journée internationale de la biodiversité.

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