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Celle-ci se dit tout de même satisfaite de la sentence de 3 ans et demi qu’a reçue Claude Demers. Elle ne se disait pas inquiète qu’il s’en sorte plus facilement en raison de son statut. Même s’il était ambulancier, il demeurait un humain qui devait être jugé comme tout le monde, a-t-elle soutenu.
« C’est sûr que j’aurais aimé plus mais je suis contente qu’il s’en sorte avec une sentence de 3 ans et demi, a exprimé la victime. J’ai vraiment eu peur que toutes les démarches n’aient rien donné quand il y a eu la demande d’arrêt Jordan. »
Pour elle, la partie la plus dure à traverser de ces longues procédures judiciaires a été le contre-interrogatoire de la part de l’avocat de la défense lors du procès.
« Tu sais qu’il est là pour te remettre en doute, a-t-elle souligné. Il me considérait toujours moins crédible que les autres victimes, j’ai trouvé ça plus dur. »
La longévité des procédures l’a parfois fait douter, mais sans regret.
« À plusieurs moments, j’ai eu envie de tout arrêter. Je me demandais si ça valait vraiment la peine de continuer, a-t-elle mentionné. De toujours replonger dans les événements et de raconter tout ce qui s’est produit, c’est vraiment difficile. »
Elle a toutefois expliqué l’avoir fait pour les autres victimes et pour empêcher que des événements comme ceux-ci se reproduisent.
« Maintenant que c’est terminé, ça va aller mieux à l’avenir », a-t-elle admis.
La victime affirme avec conviction qu’elle n’a pas peur de Claude Demers, mais qu’être en sa présence la met en colère.
Peur de l’ambulance
Depuis les événements, la victime vit encore des traumatismes de son expérience en ambulance en compagnie de Claude Demers.
« J’ai peur de retourner en ambulance. Même quand je croise un ambulancier, a avoué la victime. Ce n’est pas à eux que je ne fais pas confiance, mais ça me replonge trop dans les événements que j’ai vécus. »