28 janvier 2021 - 19:16
Victime d’un grave accident sur la route 132 à Saint-Robert
William se porte mieux
Par: Jean-Philippe Morin

Joanne St-Louis est aux côtés de son garçon William pour l’aider à surmonter cette épreuve. Photo tirée de Facebook

Quelques jours après l’accident qu’il a subi lorsqu’il a traversé la route 132 à Saint-Robert pour aller prendre l’autobus, William St-Louis-Allard se porte beaucoup mieux.

Selon les dernières informations, il était un peu confus quelques jours après l’incident survenu le 27 janvier, mais son état s’améliore de jour en jour.

Même s’il était un peu confus quelques jours après l’incident survenu le 27 janvier, son état s’améliore de jour en jour. Il est sorti des soins intensifs le 29 janvier. « Je remercie tout le monde qui m’a encouragé », a-t-il prononcé sur son lit d’hôpital, dimanche soir, alors que sa mère Joanne St-Louis le filmait.

Immédiatement après l’accident, William, qui aura 14 ans en mars prochain, a été transporté à l’hôpital de Saint-Hyacinthe où les médecins l’ont stabilisé. Il a été transféré à l’hôpital Sainte-Justine et a été opéré au bras. Le jeune homme a aussi subi quelques fractures faciales ainsi qu’un traumatisme crânien. Il a réussi à prononcer quelques mots après s’être réveillé aux soins intensifs.

Il ne voulait pas manquer l’autobus

Croyant manquer l’autobus, William a couru à pleine vitesse afin de traverser la route 132 pour se rendre à l’arrêt. Son frère jumeau y était déjà. Mais à cet endroit, à la hauteur de la caisse Desjardins, les autos passent à 90 km/h.

Résultat : Joanne St-Louis a vu son fils se faire happer sous ses yeux, lorsqu’elle regardait par la fenêtre. « J’ai tout vu. Je me suis sentie tellement impuissante », témoigne-t-elle.

Immédiatement, elle a appelé le 911 pendant que son conjoint, Mario Allard, accourait vers son fils. Le conducteur a aussi prêté assistance, tout comme Ysabelle Gagnon-Guilbault, qui habite tout près. Ensemble, ils ont tenté de stabiliser le garçon en attendant les secours.

« Ma fille est sortie à 7 h 59 pour aller prendre l’autobus. C’est à ce moment-là qu’elle me faisait des signes dans la fenêtre. Je ne voyais pas ce qui se passait, mais quand je suis sortie, c’est là que j’ai entendu la maman crier et ma fille pleurait », raconte Mme Gagnon-Guilbault.

« On est chanceux que le conducteur respectait la limite de vitesse, parce que ç’aurait pu être pire », ajoute la mère, qui n’en revient pas que des enfants doivent traverser la route Marie-Victorin pour attendre l’autobus. D’autres parents s’indignent aussi contre cette situation (voir texte en page 5).

De l’aide psychologique aux élèves

À l’École secondaire Bernard-Gariépy (ESBG), fréquentée par William St-Louis-Allard, plusieurs élèves étaient bouleversés et attristés d’apprendre la nouvelle, le 27 janvier. C’est pourquoi l’école et le Centre de services scolaire de Sorel-Tracy ont immédiatement mis un service d’aide psychologique à la disposition de tous ceux qui désiraient en parler.

« Tout comme nous avons encouragé les élèves à parler de leurs sentiments et de leurs inquiétudes à l’école, nous vous encourageons à parler de cet incident. […] Dans les prochains jours, nos intervenants seront à l’affût des réactions de nos jeunes et seront également disponibles pour les rencontrer lorsqu’ils en ressentiront le besoin », écrit la directrice de l’ESBG, Chantal St-Louis, dans une lettre envoyée aux parents le jour de l’accident.

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