23 avril 2019 - 15:15
Une Soreloise et son conjoint lancent la gamme d’assaisonnements Les Savoureux
Par: Katy Desrosiers
Mireille Bégin-Rajotte et Jean-Michel Farley Marchand souhaitent poursuivre à développer leur entreprise petit à petit, tout en profitant de leurs moments en famille. 
Photo gracieuseté

Mireille Bégin-Rajotte et Jean-Michel Farley Marchand souhaitent poursuivre à développer leur entreprise petit à petit, tout en profitant de leurs moments en famille. Photo gracieuseté

Les produits Les Savoureux se retrouvent aussi dans des épiceries affiliées à des bannières. 
Photo gracieuseté

Les produits Les Savoureux se retrouvent aussi dans des épiceries affiliées à des bannières. Photo gracieuseté

Mireille Bégin-Rajotte et Jean-Michel Farley Marchand ont lancé il y a environ un an la gamme d’assaisonnements biologiques et sans sucre Les Savoureux. Après avoir fait plusieurs essais de mélanges, le couple, maintenant basé à Trois-Rivières, s’est lancé officiellement sur le marché québécois.

Mme Bégin-Rajotte a travaillé plusieurs années dans la région comme entraîneuse. « Chez Énergie Cardio, je travaillais beaucoup au changement des habitudes de vie. Les gens me disaient que c’était compliqué cuisiner. On voulait démontrer que ce ne l’était pas. Tu prends une viande, tu mets les épices, tu accompagnes ça de légumes et tu as ton repas », explique-t-elle.

Son conjoint s’est lancé après être tombé en amour avec les épices biologiques non irradiées. « Je suis arrivé dans un magasin qui en vendait et c’était moins cher pour un sac d’une livre. C’était tellement bon. Quelques mois plus tard, j’en ai acheté pour 400 $. J’avais environ 25 livres d’épices et on s’est mis à zigonner avec ça », explique-t-il.

Le couple explique que les épices biologiques et non irradiées ont plus de saveur.

Le premier mélange d’épices BBQ est né il y a quelques années au Super Bowl. « Je me disais que ça allait être pas pire, mais quand on a mangé notre première croquée d’ailes, ont s’est regardé et on s’est dit : est-ce que ça se peut que ce soit bon comme ça? », mentionne le créateur.

La recette sans sucre est arrivée après une demande de sa belle-mère, qui suivait la diète cétogène, dans laquelle les gens évitent le sucre raffiné. « On a fait une version sans sucre et c’était encore meilleur », explique Jean-Michel Farley Marchand.

« J’ai commencé à mettre les mélanges dans des sacs transparents avec des étiquettes, j’ai mis une planche de bois dans mon gazon avec les sacs dessus, j’ai pris une photo et envoyé ça sur Facebook. Les commandes ont commencé à rentrer », lance Mireille Bégin-Rajotte.

« On a travaillé le positionnement et le message. On voulait mettre en marché le plaisir et la facilité de cuisiner, mais aussi la saveur », explique son conjoint.

Aujourd’hui, la gamme compte six mélanges : BBQ, grillades, poisson, steak, légumes et poudre à saucisse. Depuis leurs débuts, les entrepreneurs estiment avoir vendu au moins une tonne métrique d’épices.

Dorénavant, les membres de l’Association des personnes déficientes intellectuelles Bécancour-Nicolet-Yamaska ensacheront les mélanges.

Les Sorelois fervents des mélanges

La propriétaire affirme qu’environ une commande en ligne sur 15 provient de la région de Sorel-Tracy. Pour le moment, on peut trouver leurs produits à la Boucherie G.A. du boulevard Fiset à Sorel-Tracy, à la Clinique Santé Impérium située sur la rue Augusta à Sorel-Tracy et à la boutique Santé Vous mieux à Contrecœur. Les produits sont aussi disponibles en ligne et dans une douzaine de points de vente au Québec.

Une entreprise en plein développement

Pour l’automne, les entrepreneurs veulent réaliser un mélange à marinades. Après avoir arrêté la production des mélanges du Moyen-Orient et du Mexique, ils souhaitent un jour les remettre sur le marché. Ils ont eu un problème d’approvisionnement avec la poudre de chili, dont le goût n’était pas toujours le même. « On magasine des fermiers bios du Québec qui pourraient faire pousser les piments et qui pourraient garantir un goût égal », explique le propriétaire. « C’est la première année, mais je veux faire ça pour les 20 prochaines années. Dans 20 ans, je suis partout au Canada », lance la femme d’affaires.

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