24 février 2020 - 13:00
Une étude de marché pour l’implantation d’une épicerie communautaire
Par: Sébastien Lacroix

Si les analyses sont concluantes, une épicerie communautaire s’implantera dans les anciens locaux de VL Industriel. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Le Groupe d’entraide Sorel-Tracy (GEST) poursuit ses démarches pour implanter une épicerie communautaire à Saint-Joseph-de-Sorel. Un endroit défavorisé qui est considéré comme un « désert alimentaire ».

En fin de semaine, le GEST a entrepris son étude de marché en organisant une consultation publique à l’hôtel de ville de Saint-Joseph-de-Sorel et en faisant et du porte-à-porte. L’organisme souhaite ainsi prendre le pouls de la population afin de répondre aux besoins des gens.

Plusieurs aspects sont encore à définir comme l’implantation d’un service de livraison pour pallier les problèmes de transports, le coût de la carte de membre ainsi que les prix qui seront offerts au public et ceux qui le seront pour les plus démunis.

Une chose est sûre toutefois, c’est que l’épicerie communautaire répondra à un besoin. « La santé publique est avec nous dans ce dossier-là. Parce que si l’on regarde l’indicateur de développement communautaire (IDC), on voit qu’il n’y a pas de sécurité alimentaire, précise Gil-Émile Laflamme, le directeur général du GEST. Ce sont seulement deux dépanneurs qui nourrissent 4000 à 6000 personnes. Après dix ans, je pense qu’il est temps de faire quelque chose. »

Le GEST est également en attente des évaluations des ingénieurs concernant les anciens locaux de VL Industriel, à l’intersection de la route Marie-Victorin et de la rue Rivard. Soit l’emplacement où doit être implantée l’épicerie communautaire pour être à proximité de la population de Saint-Joseph-de-Sorel et du Vieux Tracy.

Si les analyses sont concluantes, c’est à cet endroit que le GEST, en ce moment situé sur la rue Dauplaise à Sorel-Tracy, déménagerait ses activités. En plus de l’épicerie, le bâtiment de 8000 pieds carrés comprendrait un comptoir de distribution alimentaire. Une cuisine reconnue par le MAPAQ pour transformer les aliments y est aussi prévue, autant pour le service de cuisines collectives que pour vendre des plats préparés pour les travailleurs.

Lorsque le déménagement sera complété, il faudra prévoir environ trois à quatre mois pour installer les équipements et former le personnel. Ce qui fait en sorte que l’ouverture devrait se faire quelque part à la fin de 2020 ou au début de 2021, prévoit le directeur général du GEST.

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