23 avril 2018 - 11:22
Une élève de la région se qualifie à la finale pancanadienne de l’Expo-sciences
Par: Sarah-Eve Charland

Juliette Péloquin s'est démarquée à la Super Expo-sciences Hydro-Québec, finale québécoise. (Photo : Gracieuseté)

Une élève de l’école secondaire Fernand-Lefebvre, Juliette Péloquin, se rendra à la finale pancanadienne de l’Expo-sciences pour une deuxième année consécutive, cette fois à l’Université Carleton à Ottawa du 12 au 19 mai.

Le projet Diabète sucré…à l’érable de Juliette Péloquin a permis à l’élève de se qualifier. La jeune femme avait aussi accédé à la finale pancanadienne l’an dernier à Régina, en Saskatchewan, avec sa coéquipière Marie-Philippe Villiard.

« Quand j’ai commencé mon projet, j’avais le goût de retourner à la finale pancanadienne. J’avais bien aimé ça l’année dernière. […] Ça ne me stresse pas trop. Les juges savent bien qu’on s’est rendu loin. Ils veulent juste voir si on connaît bien notre sujet », affirme Juliette Péloquin, élève en 5e secondaire.

Elle a étudié pendant une semaine à l’Institut universitaire en cardiologie et pulmonaire du Québec, affiliée à l’Université Laval en tant qu’élève invitée. Elle a donc pu travailler sur des cellules de rat afin de préparer son projet d’Expo-sciences. Son objectif était de constater si les composantes du sirop d’érable pouvaient être bénéfiques pour le diabète sucré.

« J’aimerais étudier en sciences après le secondaire. J’aimerais bien devenir ingénieure chimiste. Je vais voir ce qui m’intéresse au Cégep, surtout en sciences », dit-elle.

D’autres équipes soreloises en compétition

Trois équipes ont présenté des projets à la finale québécoise qui se déroulait du 19 au 22 avril à Shawinigan. Antoine Massé et Alexandre Hébert-Paquette, de l’école secondaire Bernard-Gariépy, ont présenté leur projet Des machines intelligentes?.

Ces derniers se sont intéressés à l’intelligence artificielle puisque ce sujet peuplait les médias au cours des dernières années. Ils ont présenté un exposé oral sur la place de l’intelligence artificielle dans le quotidien de tous, ainsi que son avenir. Les deux amis se sont rendus plus loin dans la compétition que l’année précédente.

« C’est un sujet qui pourrait changer l’avenir. Ça intéresse beaucoup de gens. On ne s’était pas fixé d’objectif. L’année dernière, on s’était rendu à la finale régionale. C’était donc un plus de se rendre à la finale québécoise », souligne Antoine Massé.

« On a constaté que les projets étaient bien meilleurs à la finale québécoise. On a proposé un projet de vulgarisation. Les équipes expliquaient mieux. Il y avait beaucoup de projets d’expérimentation ou des conceptions. Si on veut se rendre plus loin l’année prochaine, on va devoir faire une expérimentation ou une conception », poursuit Alexandre Hébert-Paquette.

Catherine Dubois et Orélie Bernier, de l’école secondaire Fernand-Lefebvre, ont élaboré autour du sujet Les virtuoses de la cellulose. « On a été surprises de se rendre à cette étape-là. On ne savait pas si notre projet était bon. On a lu un article dans le magazine Les Débrouillards. On a été inspirée. On a fait des recherches et monté notre projet là-dessus », souligne Catherine Dubois.

Les deux élèves se sont penchées sur la possibilité d’absorber l’essence en cas de déversement grâce à une composante formée de thé kombucha. Elles ont adoré leur expérience.

« On a rencontré plein de gens. La science nous réunissait. On a pu échanger sur notre passion commune. Pour mes projets futurs, la science m’intéresse. On allait justement à l’Expo-sciences pour explorer différents domaines comme la science », conclut-elle.

La cérémonie de remise de prix a permis de récompenser le travail de plusieurs participants en distribuant plus de 250 000$ en prix, bourses et participation.

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