L’homme de 46 ans faisait face à 18 chefs d’accusation, dont incitation à des contacts sexuels avec deux enfants âgés de moins de 14 ans, agressions sexuelles et contacts sexuels avec des mineurs en situation d’autorité. Les agressions se sont déroulées entre 2001 et 2014.

Détenu depuis le 14 mai 2014, l’homme, qui ne possède pas d’antécédent judiciaire, a plaidé coupable. Le juge a rendu sa sentence le 7 avril dernier au palais de justice de Sorel-Tracy. L’accusé a reçu une peine de sept ans de prison.

« On parle d’une centaine d’agressions sexuelles. On est aux antipodes d’un cas isolé. […] Seule l’absence de violence en dehors des agressions sexuelles empêche d’appliquer la peine maximale », a mentionné le juge.

La procureure de la Couronne demandait la peine maximale en matière d’agression sexuelle, soit 10 ans. L’avocate de la défense proposait, quant à elle, une peine de quatre ans.

Le juge a accordé une détention préventive de 16 mois et demi puisque M. Martin est détenu depuis le mois de mai 2014. Il lui reste donc 67 mois et 15 jours à purger en prison.

M. Martin sera enregistré dans le registre du délinquant sexuel à perpétuité. Il ne pourra pas également se procurer une arme à feu pour 10 ans.

Il lui sera interdit se trouver dans un parc public ou une zone où l’on peut se baigner s’il y a des personnes âgées de moins de 14 ans, de chercher un emploi ou un travail bénévole qui le placerait en relation de confiance vis-à-vis des personnes de moins de 14 ans et d’utiliser un ordinateur dans le but de communiquer avec une personne de moins de 14 ans, et ce, pour une période de 10 ans.