31 mars 2020 - 12:37
Un pas de géant pour le motoneigiste Danick Lambert
Par: Jean-Philippe Morin

Danick Lambert a conclu sa saison au Manitoba, le 8 mars. Photo Vigno

L’année 2020 s’est avérée importante dans la progression de Danick Lambert, qui participe à des courses ovales de motoneige depuis plusieurs années.

Le pilote sorelois est passé de la catégorie Semi-Pro champ à Pro Champ, ce qui l’a fait grandir dans son cheminement avec l’équipe Weatherill Racing. Toutefois, puisqu’il commençait l’université et en raison de la mortalité dans la famille d’un des membres de l’équipe, il n’a participé qu’à trois fins de semaine de course avec l’écurie de Toronto.

« Je suis devenu le premier pilote de l’écurie, donc la marche était plus haute. C’était plus compliqué dans les résultats, je n’ai pas eu autant de podiums que l’an dernier, mais c’était vraiment une année d’apprentissage. J’ai réalisé que j’ai encore des croûtes à manger pour courser avec les meilleurs, surtout qu’en Pro Champ, c’est 15 tours et non sept comme en Semi-Pro », raconte-t-il.

Son meilleur résultat dans cette catégorie a été une quatrième position à Boonville, aux États-Unis. Il a aussi pu participer à certaines courses en Semi-Pro Champ, terminant notamment deuxième à Valcourt.

Un retour avec son père

Puisqu’il a vu peu d’action avec son équipe ontarienne, Danick Lambert a décidé de renouer avec la motoneige de son père Daniel et de participer à deux week-ends de course. Comme il le faisait avant qu’il signe avec son équipe de course ontarienne.

« Mon père m’a dit que la machine était prête, alors on s’est dit qu’on voulait l’essayer! On a toujours participé aux courses ensemble, ça fait partie de notre vie. On voulait renouer avec la machine familiale et on a bien fait! Il a tellement aimé ça qu’on risque de refaire des courses ensemble l’an prochain », souligne le jeune homme.

La dernière course de la saison a eu lieu du 6 au 8 mars, à Beauséjour au Manitoba. Il s’agissait du championnat canadien de motoneige, soit la plus vieille course ovale à encore exister.

« C’est une course mythique. J’étais le seul Québécois. Il y avait un Ontarien, puis le reste, c’était des Manitobains ou des Américains. On a roulé plus de 30 heures en auto pour s’y rendre mon père et moi, c’était une expérience unique », relate Danick Lambert.

Ce dernier est d’ailleurs satisfait des résultats obtenus, soit une cinquième place le samedi et une quatrième place le dimanche dans la classe Sportsman 600. Considérant qu’il course avec une motoneige Formula 500, qui dispose de 25 forces de moteur de moins qu’une motoneige Sportsman 600, il s’agit d’une belle performance dans une catégorie plus rapide.

« Sur 12 pilotes, il y avait 10 motoneiges avec 600cc et deux, dont moi, avec 500cc. D’avoir fait deux finales et d’avoir terminé à ces positions, c’est plus que respectable », souligne le pilote.

Puis dans la course de Formula 500, qui correspond à sa catégorie, il a réussi à terminer en troisième place sur 18 pilotes. « Notre but était d’aller chercher un trophée, ils en donnaient jusqu’à la troisième position, alors je suis content! On a vraiment travaillé fort pour y arriver », conclut-il.

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