2 août 2015 - 00:00
Trois candidats sont déjà en mode électoral
Par: Louise Grégoire-Racicot
Louis Plamondon | TC Média - Archives

Louis Plamondon | TC Média - Archives

Claude Carpentier | TC Média - Pascal Cournoyer

Claude Carpentier | TC Média - Pascal Cournoyer

Nicolas Tabah | TC Média - Pascal Cournoyer

Nicolas Tabah | TC Média - Pascal Cournoyer

Tous les médias décrivent l’omniprésence des candidats au prochain scrutin fédéral dans les fêtes populaires, BBQ et épluchettes de blé d’inde et ce, à travers le Canada. Avec la campagne électorale déclenchée aujourd’hui, la circonscription de Bécancour-Nicolet-Saurel n’échappe pas à cette règle.

C’est ce que confirment les candidats Louis Plamondon du Bloc Québécois (BQ), Claude Carpentier du Parti libéral du Canada (PLC) et Nicolas Tabah du Nouveau Parti démocratique (NPD) Quant au Parti conservateur et au Parti Vert, ils n’ont pas encore choisi leurs candidats.

Pour un, le député sortant Louis Plamondon, qui n’a pas encore tenu son assemblée d’investiture, est fidèle à lui-même. Il est de tous les événements et fêtes populaires, même des assemblées de diverses associations dont les clubs de l’âge d’or.

« Tout le monde parle d’élections mais seuls les plus politisés savent qu’elle aura probablement lieu le 19 octobre. On n’est pas encore assez près de cette date pour qu’on en discute vraiment. »

Aussi se contente-t-il de serrer des mains, de trouver le bon mot au bon moment. Mais il a déjà constitué son équipe, confié la direction de sa campagne à Lucette Berger et ses communications à Hélène Goulet, la gestion informatique à André Philippot. Son local est loué, sa publicité retenue.

« Je continue à régler les cas personnels. Les gens rencontrent des problèmes avec l’assurance-chômage ou leur pension de vieillesse. J’aime ce travail qui me permet de garder le contact avec la base », dit-il.

Le premier ministre, Stephen Harper a déclenché les élections qui s’annoncent les plus longues de l’histoire du pays le 2 août. « Dans le comté, ce sera une lutte à trois », dit-il. Et il ne laisse rien au hasard pour remporter une dixième victoire.

Du plein temps pour Claude Carpentier

Claude Carpentier du PLC, un ancien policier à la retraite, parcourt le comté depuis son investiture, l’automne dernier. « Je fais maintenant du sept jours par semaine. »

Il rencontre les gens, en petit groupe parfois homogènes, parfois pas. « Ce faisant, j’apprends les problèmes qu’ils vivent. On parle d’économie, car tous les secteurs sont touchés. Je tente de leur expliquer comment le PLC abordera les choses autrement et fera ce qu’il faut pour améliorer les conditions de vie de la famille moyenne. Mais je suis toujours surpris de voir comment ils ne sont pas vraiment informés, ne connaissent pas les programmes des partis. »

Il explique aussi pourquoi il faut changer le mode électoral et la loi d’accès à l’information. « Mais il y a beaucoup d’éducation à faire sur le rôle et les responsabilités du fédéral. Je martèle le message, distribue des dépliants, informe. »

Un dossier qu’il travaille beaucoup avec les agriculteurs, c’est celui de la gestion de l’offre souvent remise en question dans les négociations internationales. « Il faut continuer à protéger cette gestion qui nous garantit la qualité des produits », affirme-t-il.

Il aime travailler en équipe avec des candidats de comtés voisins afin d’acheminer au parti les préoccupations de la base. Cela servira à étoffer le programme, dit-il. « La politique, c’est toute une école. J’apprends tous les jours », conclut-il.

Plonger dans l’inconnu

Nicolas Tabah du NPD est aussi sur le terrain le plus souvent possible, dans les fêtes populaires et festivals.

« La réaction des gens est encourageante d’un bout à l’autre du comté. Les gens parlent de politique, mais surtout des changements qu’ils veulent voir. Ils trouvent que l’aide à l’entreprise et la création d’emplois que préconise le NPD sont des éléments intéressants. »

« Quand je me suis présenté, j’avoue que je me suis lancé dans l’inconnu. Je n’étais même pas né la première fois que M. Plamondon a été élu. Mais je crois qu’on doit cesser les confrontations et que malgré tout ce qu’il a fait, il est maintenant temps qu’il parte. »

Il suit avec intérêt la campagne nationale et aime se retrouver souvent avec l’équipe de candidats et de députés NPD du Québec pour échanger sur la campagne, la façon de la mener, les éléments à mettre de l’avant.

« Pour un ancien joueur de football comme moi, ce travail d’équipe me plait et j’y suis à l’aise car on n’est pas laissé à nous-mêmes. »

Le chef du NPD Thomas Mulcair sera d’ailleurs présent à Sorel-Tracy, le 11 août prochain, pour un dîner avec M. Tabah et des militants au restaurant Le Fougasse.

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