16 novembre 2018 - 14:18
Plan triennal d'immobilisation de Sorel-Tracy
Terrain synthétique et centre aquatique au sommet des priorités
Par: Sarah-Eve Charland

La Ville compte sur une aide gouvernementale pour construire un terrain à surface synthétique sur son territoire. (Photo : Gracieuseté)

Les infrastructures sportives se situent au sommet des priorités à la Ville de Sorel-Tracy. Le conseil municipal a adopté le plan triennal d’immobilisation, pour les années 2019, 2020 et 2021, qui s’élève à 57,8 M$.

« Les infrastructures sportives, on en a toujours parlé. Ça fait longtemps qu’on y pensait. À l’instant où le quai Catherine-Legardeur est terminé et que le Centre des arts contemporains est lancé, on arrive à un autre niveau. On peut se concentrer sur les infrastructures sportives », affirme le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin.

La Ville a planifié un budget de 19,8 M$ sur trois ans pour construire un nouveau centre aquatique, dont 1,8 M$ en 2019 qui servira à compléter des études. L’étude des besoins se retrouve à l’heure actuelle sur la planche à dessin. Le rapport final devrait être présenté au début 2019. Par la suite, la Ville complétera les plans et devis afin d’être prête à appliquer lors d’appel de projets afin d’obtenir des subventions. Les élus n’ont également pas encore statué sur l’avenir du bâtiment de la piscine Laurier-R.-Ménard.

Le deuxième projet en importance est celui du terrain de surface synthétique. La Ville a réservé un montant de 1,6 M$ en 2019. Elle avait essuyé un refus cet été quelques mois après avoir déposé une première demande d’aide de financement. Le projet consiste à construire un terrain de surface synthétique sur le terrain adjacent au Club de curling Aurèle-Racine.

« L’idée est d’être prêt pour le prochain appel de projets. J’ai rencontré aussi le député de Richelieu, Jean-Bernard Émond, pour lui parler de ce projet », mentionne M. Péloquin.

En 2019, Sorel-Tracy a aussi planifié d’investir, notamment, 100 000$ pour construire un avant-champ de pratique de baseball, 300 000$ pour aménager des patinoires multifonctionnelles et 200 000$ pour la construction d’un deuxième parc de planche à roulettes.

Mise à niveau des infrastructures municipales

Les élus ont planifié 39% de leur plan triennal d’immobilisation pour l’amélioration des édifices communautaires et récréatifs. La plus grande partie, 53%, est prévue pour la mise à niveau des infrastructures.

Près de 3,5 M$, sur trois ans, seront investis pour régler la problématique d’eau jaune. Le conseil espère utiliser le programme de la taxe sur l’essence et de la contribution du Québec pour réaliser ces importants travaux.

« Dans les années 60 et 70, les villes installaient des tuyaux en fonte pour les aqueducs. Quand on met des canalisations en fonte dans des quartiers où les rues finissent en cul-de-sac, il n’y a pas de circulation d’eau. La fonte colore l’eau. Ce n’est pas toxique, mais c’est désagréable. Ça tache les toilettes, le linge. On a convenu qu’il fallait régler le problème », assure le maire.

Les rues Gervais, Barabé, de la Savane, des Sables, Balzac, de Castille, Labrie, Évangéline, Place Laurentienne, Dumas et Lafayette sont touchées par cette problématique.

Parmi les investissements, on retrouve un montant de 1 M$ pour la réfection de l’enveloppe de plusieurs bâtiments, dont la bibliothèque Le Survenant, le Centre récréatif Au fil des ans, le Curling Aurèle-Racine et la Maison des jeunes L’Air-du-Temps. Des montants sont aussi réservés pour la réfection de réseaux d’aqueduc (3,2 M$) et la réhabilitation de chaussée (1,6 M$).

Un plan adopté tôt

Le conseil municipal a adopté le plan triennal d’immobilisation le 12 novembre afin de donner suffisamment de temps à ses employés pour préparer les différents appels d’offres. Il espère lancer les appels d’offres durant la période creuse en début d’année.

« À quelques reprises, on a connu des surcoûts dans des appels d’offres. Les soumissions étaient beaucoup plus élevées que ce nous avions prévu. On va préparer les appels d’offres comme il faut. On espère que les soumissions seront plus représentatives », conclut M. Péloquin.

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