20 mars 2020 - 19:22
Soupir de soulagement pour les producteurs agricoles
Par: Sébastien Lacroix
Une cinquantaine de travailleurs étrangers sont employés dans des fermes du territoire.
Photothèque | Les 2 Rives ©

Une cinquantaine de travailleurs étrangers sont employés dans des fermes du territoire. Photothèque | Les 2 Rives ©

La décision du gouvernement fédéral de permettre aux travailleurs étrangers de venir au pays, malgré la fermeture des frontières, a été accueillie avec soulagement dans le monde agricole. Puisque plusieurs producteurs dépendent de cette main-d’œuvre durant la saison estivale.

Dans la région, ce sont environ une cinquantaine de travailleurs étrangers qui pourront prêter main-forte à une quinzaine d’entreprises après avoir passé une période de 14 jours en isolement. « Il y en aura bientôt plus d’une centaine. Il y en a dans les fruits et légumes, mais ça commence aussi dans le porc et dans le lait », indique le président de l’UPA Richelieu-Yamaska, Sylvain Joyal.

Pour l’instant, le milieu agricole ne sera pas tellement touché par la situation de la COVID-19, estime M. Joyal. Ce serait toutefois une autre histoire si jamais les frontières fermaient pour de bon avec les États-Unis, même pour les marchandises. « L’agriculture deviendra encore plus importante pour nourrir notre monde », souligne-t-il.

À court terme, toutefois, l’agrotourisme pourrait souffrir de la situation notamment pour les kiosques à la ferme, croit le président de l’UPA Richelieu-Yamaska. Les visites à la ferme seront également à proscrire. « Tant qu’il y aura le coronavirus, oubliez-ça. Déjà que les portes ouvertes devenaient de plus en plus sévères. Imaginez en ce moment. Il n’en sera pas question, tranche-t-il. Surtout qu’il y a des recherches qui se font pour savoir si ça provient des animaux. »

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