:« Les aires d’approche et les postes à quai ont tendance à s’ensabler à cause de la sédimentation naturelle de la rivière et des activités d’accostage et mouvement des hélices », explique Josée Plamondon, dg. du CLD de Pierre-De Saurel.
«Il faut donc effectuer des dragages périodiques pour maintenir des profondeurs suffisantes et sécuritaires », dit-elle.
Depuis 2004, on a procédé à plusieurs dragages, d’autant que les quais sont fréquentés et, semble-t-il, que l’érosion des sols s’amplifie. Ils sont nécessaires aux deux ans plutôt que trois.
L’opération peut coûter entre 500 000$ et 800 000$, dépendant notamment du tonnage de sédiments retirés de l’eau.
Chaque dragage dure une quinzaine de jours et le prochain serait effectué tard à l’automne 2016. Il occasionnera une augmentation des matières en suspension , la restriction partielle de la navigation commerciale et de plaisance et lla perturbation des activités portuaires le long des quais #13 à 19 ainsi que les nuisances associées au transport des sédiments en milieu terrestre, estime la SDE.
Un financement privé
Le financement de ces dragages provient de deux sources privées, a spécifié le directeur des communications de la Ville de Sorel-Tracy, Louis Latraverse. La ville prélève, via la SDE, un montant pour chaque cargo qui y accoste, versé dans un fonds destiné à payer le dragage. Au besoin, les entreprises utilisatrices du port (dont Terminal Maritime et Richardson) contribuent à leur tour, précise Josée Plamondon.
Une séance d’information
Les documents à consulter sur ce projet sont accessibles aux bibliothèques de Sorel-Tracy et sur le site Internet du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE).
Ce dernier tiendra une audience publique le 7 janvier, à 19h30. à l’Hôtel de la rive, afin de permettre aux citoyens de s’informer, de comprendre l’examen des impacts sur l’environnement.