Les paroissiens ont été informés de la décision, en fin de semaine dernière. « Ils n’ont pas eu l’air de s’en faire beaucoup. Je crois qu’ils avaient vu venir la chose », a confié le pasteur. La transaction a été confiée à un courtier immobilier de Via Capitale Centre du Québec, Jacques Blais.
La situation ne pouvait plus durer, a expliqué M. Ouellette. La paroisse a encaissé un déficit important de quelque 105 000$ en 2015.
D’autres mesures s’ajoutent
La vente de ces églises permettra d’économiser des frais de chauffage et d’électricité de 30 000$ à 35 000$ par année. La paroisse coupera aussi des frais administratifs du même ordre ainsi qu’un poste en pastorale où les agents seront désormais trois à assurer ce service.
« Ce qui nous permettra de boucler notre budget pour les années suivantes. »
Pour le moment, Mgr François Lapierre, évêque qui dirige le diocèse de Saint-Hyacinthe auquel appartiennent les paroisses de Sorel-Tracy, acceptait rarement que des églises soient fermées. Mais cette fois, dit M. Ouellette, il a déjà accepté la vente de l’église Marie-Auxiliatrice.
Rappelons que ces fermetures arrivent après celles des églises de Saint-Joseph-de-Sorel et de Saint-Jean-Bosco en 2011 et de l’église Notre-Dame- du Perpétuel-Secours et de Saint-Maxime en 2002-2003.
Il ne restera désormais que deux églises catholiques dans la ville: Enfant-Jésus et Saint-Pierre.
À la recherche d’un promoteur
Quant à l’agent immobilier Jacques Blais, il avait conclu la vente à Construction Sorel des deux églises du secteur Tracy.
Le prix demandé pour les deux églises actuelles est de 279 000$ chacune. Un prix déterminé par l’évêché, a-t-il révélé.
« J’annoncerai que ces églises sont mises sur le marché aussi à l’extérieur de la région. Je suis à la recherche de promoteurs intéressés à les transformer en résidences – appartements multiples ou condos – ou en d’autres usages. »