10 août 2015 - 00:00
Serge Péloquin réclamera le rejet d’une plainte déposée contre lui
Par: Louise Grégoire-Racicot
Le maire Serge Péloquin. | Photo: TC Média – Archives

Le maire Serge Péloquin. | Photo: TC Média – Archives

L’ex-conseiller municipal Gilles Lemieux. | Photo: TC Média – Archives

L’ex-conseiller municipal Gilles Lemieux. | Photo: TC Média – Archives

La Commission municipale du Québec entendra, les 17 et 18 septembre, les arguments évoqués par le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, pour demander le rejet d’une plainte déposée contre lui par l’ex-conseiller municipal Gilles Lemieux.

Ce dernier a porté plainte contre le maire parce qu’il doute du bien-fondé de la négociation de gré à gré entamé depuis plusieurs mois entre la municipalité et les représentants de SDD-Conporec.

On sait que SDD-Conporec avait déposé une poursuite de 21,8M$ contre la Ville de Sorel-Tracy et la MRC de Pierre-De Saurel, les accusant notamment d’expropriation déguisée. Serge Péloquin s’était engagé, en campagne électorale, à trouver une issue de gré à gré à ce conflit qui perdurait.

Selon M. Lemieux, qui avait aussi brigué les suffrages à la mairie contre M. Péloquin, ce dernier aurait dû mandater un comité pour faire ces négociations. Il croit que le maire se trouve en conflit d’intérêts en raison du fait que des membres du conseil d’administration de SDD-Conporec ont contribué à sa campagne électorale.

M. Lemieux lui reproche aussi d’avoir retiré le mandat confié par la Ville à Me Claude Jean dans ce dossier et d’avoir peu ou pas informé le conseil de l’évolution des négociations entreprises.

Dans un premier temps, le commissaire aux plaintes du ministère des Affaires municipales et organisation du territoire (MAMOT) a reçu la plainte. Après examen, il a jugé bon de confier le dossier à la Commission municipale du Québec, un tribunal administratif qui enquête sur les plaintes visant des élus municipaux et sanctionne, s’il y a lieu, leurs manquements aux règles de conduite.

Le maire prêt à comparaitre

M. Péloquin réfute avec vigueur les accusations portées contre lui. Il dit avoir hâte de déposer ses réponses et preuves devant la Commission. « Car ces accusations sont non fondées, voire fausses », insiste-t-il.

Il sera représenté par Me Louis Coallier de la firme Dufresne Hébert Comeau. C’est la Ville qui défrayera, comme le prévoit la loi des cités et Villes (article 604.6) ses frais de défense. Comme l’ont résolu aussi les conseillers lors de leur assemblée de juin dernier.

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