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Arrivé à mi-chemin dans la saison l’an dernier alors que les Éperviers étaient dans une séquence de défaites, Serge Forcier a su redresser l’équipe juste à temps pour qu’elle arrive gonflée à bloc en séries. Et le parcours en séries parle de lui-même; les Éperviers ont éliminé les champions en titre, les champions de la saison régulière avant de s’incliner en sept matchs contre Rivière-du-Loup.

« Coacher, c’est 25 à 30 heures par semaine, en plus que je dois gérer mon entreprise à temps plein. J’ai pris des vacances à la fin de l’année, parce que j’étais brûlé. Ça m’a permis de décanter, mais quand je suis revenu, j’ai su que je voulais aider l’équipe à aller chercher un championnat », souligne l’entraîneur des Éperviers.

Selon lui, les choix de repêchage du directeur général Christian Deschênes lors du dernier week-end vont s’avérer payants pour le futur de l’organisation. Il applaudit surtout l’acquisition de Pierre-Luc Sleigher, des Prédateurs de Laval, en retour de Dominic Léveillé.

« J’ai coaché Sleigher en début de campagne l’an dernier avec les Prédateurs; c’est un bon guerrier. On a été chercher un joueur de caractère et Laval avait besoin d’un compteur naturel, alors le besoin des deux équipes est comblé », analyse Forcier.

Et Christian Deschênes?

Christian Deschênes avait son chapeau de directeur général lors du dernier week-end. Mais qu’en est-il de son chapeau de joueur? Rappelons qu’en début de dernière saison, il avait déclaré qu’il s’agissait de sa dernière année en tant que joueur. « Je n’ai pas encore pris de décision », avoue-t-il.

« J’ai pris un break du hockey après notre défaite en finale, je n’ai pas voulu me presser. Il faut que j’étudie la question. Je veux avoir la meilleure équipe possible sur la glace et en ce moment, je me concentre beaucoup sur mon rôle de DG », conclut-il.