D’aussi loin qu’elles se souviennent, Richard St-Germain était un passionné des affaires et de l’entrepreneuriat. « Il recherchait toujours l’idée qui l’amènerait plus loin, relate sa fille Mylène. Son rêve était de faire fortune et il ne le cachait pas. Il avait beaucoup d’ambition. »
M. St-Germain a lancé plusieurs commerces dans différents domaines à Boucherville, sur la Rive-Sud de Montréal, Drummondville, Joliette puis Sorel-Tracy. Il a également repris, avec son oncle Paul, le marché d’alimentation créé par la famille St-Germain en 1986.
Développement de la région
Il cherchait avant tout à développer la région avec ses divers projets, relate Mylène St-Germain. « Il avait un amour profond pour la région. Il cherchait toujours à la développer, faire vivre l’activité commerciale. »
Malgré ses succès en affaires, poursuit Catherine St-Germain, son but premier était de créer un engouement autour de sa ville. « Quand il acheté les Royaux, il n’a pas fait d’argent avec ça. Le but était de faire déplacer les amateurs qui profitaient d’une partie de hockey », souligne-t-elle. M. St Germain a été copropriétaire des Royaux de 1999 à 2003 puis du Mission de 2005 à 2008.
Richard St-Germain était aussi un passionné de boxe. Il a d’ailleurs organisé un gala de boxe professionnelle au Colisée Cardin mettant en vedette le Sorelois Martin Berthiaume en 2006.
Plus récemment, il était impliqué à titre de président dans le Regroupement de citoyens et citoyennes pour la construction d’un pont entre Sorel-Tracy et Lanoraie à l’horizon 2028. « Il aimait s’embarquer dans toutes sortes de projets, toujours dans le but de développer sa région », avance Mylène. « C’était un rêveur, renchérit Catherine. Il était très actif dans ce projet de pont, il y croyait vraiment et s’y impliquait à fond. »
Près de sa famille
Second d’une famille de sept enfants, Richard St-Germain accordait une grande importance à la famille, relatent ses filles. Comme il s’est séparé lorsque ses filles étaient adolescentes et qu’il travaillait beaucoup à ce moment, il n’avait pas autant l’occasion de les voir. Depuis les dernières années toutefois, il sentait le besoin de se rapprocher d’elles, constate Mylène St-Germain.
« Il venait souvent voir ses petits-fils au hockey. Il prenait toujours le temps de s’occuper de nous, d’organiser des partys. Il était tellement généreux, il nous gâtait énormément. »
« Il était fier de porter le nom St-Germain, remarque Catherine St-Germain. On voit que sa mort touche pas mal de gens, c’est donc qu’il a eu un impact dans la région. »
La famille accueillera parents et amis au salon S. Jacques et fils le vendredi 7 septembre de 14h à 17h et de 19h à 21h, ainsi que le jour des funérailles à compter de 9h. Les funérailles auront lieu le samedi 8 septembre, à 11h, à l’église Saint-Pierre de Sorel-Tracy.