29 juin 2020 - 14:40
Restrictions en raison de la COVID-19 : la Maison Halte-Soleil crie à l’aide
Par: Jean-Philippe Morin

Patrice Désilets, directeur de la Maison Halte-Soleil, demande l’aide de la population et des entreprises. Photo gracieuseté

La Maison Halte-Soleil a lancé un appel à la solidarité, le 19 juin. L’organisme est en recherche de financement afin de l’aider à accomplir sa mission, ce qui est plus compliqué en ces temps de pandémie en raison de la distanciation physique demandée par le gouvernement.

C’est que dans l’établissement de Saint-Joseph-de-Sorel, la Maison Halte-Soleil ne peut accueillir que quatre enfants handicapés de jour et quatre de nuit. Alors qu’en temps normal, elle peut en avoir 12 de jour et neuf de nuit.

La mission de la Maison Halte-Soleil est d’offrir du répit aux familles de personnes vivant avec une déficience intellectuelle avec ou sans handicap physique. Or, en raison des règles de distanciation physique, l’organisme doit louer d’autres locaux et engager du personnel supplémentaire afin d’offrir du répit à un maximum de familles.

« Nos employés sont solidaires et disponibles, ils sont là. Mais vu qu’on doit louer des locaux, il faut en avoir plus et il faut les payer. On est chanceux, les salles ne nous coûtent rien, mais les employés oui. C’est pourquoi on lance cet appel à l’aide », explique en entrevue le directeur de la Maison Halte-Soleil, Patrice Désilets.

L’organisme est reconnu par le Ministère de la Santé et des Services sociaux, mais son financement est un défi constant chaque année, souligne M. Désilets. Il fonctionne 52 semaines par année en offrant aux parents un répit allant de quelques heures à quelques semaines depuis 34 ans.

« Le coût pour l’embauche de personnel additionnel s’élève à plus de 60 000 $. Sans ce montant, nous ne pourrons venir en aide aux proches aidants […] qui, après ce long confinement, ont besoin de notre aide plus que jamais. L’objectif de cette année peut sembler ambitieux, mais les besoins sont urgents et essentiels », plaide Patrice Désilets, dans sa lettre de demande d’appui financier.

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