Même si la moyenne d’âge des bâtiments tourne autour de 50 ans, le directeur de la Commission scolaire (CS) de Sorel-Tracy, Michel Lefebvre, considère son parc immobilier en bon état. « Il reste du chemin à faire », reconnaît-il.
Depuis quelques années, plusieurs investissements ont été injectés dans la rénovation de bâtiments. « On considère nos bâtiments en bon état. Il est vrai que nos bâtiments ne sont pas nécessairement à jour, mais on travaille là-dessus », affirme M. Lefebvre.
À l’été 2015, près de 5 M$ ont été investis dans une quinzaine de bâtiments. La CS prévoit déposer de nouveaux projets au ministère ce printemps afin de les réaliser au cours de l’été prochain.
La CS a soumis quatre projets pour un total de 1,9 M$ pour l’année 2016. « Historiquement, on obtient le financement. On devrait avoir les sous pour aller de l’avant », mentionne la porte-parole de la CS, Christine Marchand.
Les investissements injectés dans la Commission scolaire de Sorel-Tracy pour la rénovation des bâtiments ne sont pas pris directement dans le budget, tient-elle à préciser. « Il s’agit de subventions du gouvernement pour des projets précis. Si on ne l’utilise pas pour le projet soumis, on perd l’argent. »
Amélioration continue
La CS a notamment été pointée du doigt, il y a trois ans, pour un problème de qualité d’air à l’école Martel, souligne M. Lefebvre.
« On a mis des mesures en place afin d’améliorer cet aspect. On peut dire aujourd’hui que nous n’avons pas de problème de moisissure ou de qualité d’air dans aucune école. »
« Il nous reste des travaux pour mettre à jour tous nos bâtiments. On a un rattrapage à faire. Le projet d’économie d’énergie devrait nous permettre de le réaliser », ajoute la directrice des services des ressources matérielles, du transport et de l’informatique, Élizabeth McDonough.
Le projet d’économie d’énergie, qui représente un investissement de 9,5 M$ sur deux ans, devrait s’autofinancer sur une période de six ans et demi. La CS a obtenu un financement d’Hydro-Québec, du ministère de l’Éducation, du ministère de l’Environnement et de Gaz Métro.
Travaux importants réalisés
2015 (total de 5 M$):
Rénovation majeure des vestiaires à l’école secondaire Fernand-Lefebvre (500 000$)
Rénovation de la façade extérieure de l’école Maria-Goretti (300 000$)
Réfection des murs extérieurs à l’école Saint-Gabriel-Lalement (250 000$)
Remplacement de portes et fenêtres dans 11 établissements (608 000$)
Réfection de toitures sur plusieurs bâtiments depuis deux ans
Remplacement d’équipement de chauffage et de climatisation (travaux réalisés en continu)
2014 : Reconstruction à l’école Sainte-Victoire (800 000$)
Projets à venir en 2016 (total de 1,9 M$)
Remplacement d’un ascenseur et d’un monte-charge à Bernard-Gariépy
Remplacement de plancher à l’école Monseigneur-Prince
Réfection de toiture au centre Enfant-Jésus et à l’école Sainte-Victoire
Amélioration de l’efficacité énergétique dans six écoles
Autres projets à long terme
Projet d’amélioration des accès aux bâtiments pour les personnes à mobilité réduite (500 000$ sur deux ans)
Projet d’économie d’énergie (la CS investira 9,5 M$ sur deux ans)
Agrandissement de l’école Saint-Roch (4,1 M$)
Des bâtiments en bon état, selon le ministère
Les bâtiments de la Commission scolaire de Sorel-Tracy (CS) présentent un taux de vétusté plutôt bas selon un rapport du ministère de l’Éducation.
Malgré une moyenne tournant autour de 3,52%, l’école Saint-Roch sort du lot en enregistrant l’indice de vétusté physique le plus élevé parmi tous les bâtiments appartenant à la CS. Son indice s’élève à 21,57%.
« Le seuil de vétusté, c’est-à-dire le point de démarcation entre une infrastructure en bon état ou non, est établi à 15% par le Secrétariat du Conseil du trésor », explique la porte-parole du ministère, Esther Chouinard.
Les autres bâtiments où l’indice de vétusté est le plus élevé sont les écoles Fernand-Lefebvre (7,61%), Saint-Gabriel-Lalemant (8,04%) et Pierre-de-Saint-Ours (7,34%), ainsi que le centre administratif (9,45%).
« Ce n’est pas représentatif de la réalité sur le terrain. Ce n’est pas à jour. On est en train de mettre à jour nos données dans la région, ce qui devrait se finaliser d’ici l’année prochaine », nuance la directrice des services des ressources matérielles, du transport et de l’informatique, Élizabeth McDonough.
« Lorsqu’on dépose une demande un projet d’amélioration, le gouvernement croit que le bâtiment est vétuste », ajoute la responsable aux communication de la CS, Christine Marchand.
Indice de vétusté physique des bâtiments
Bâtiment | Âge | VR* | IVP** |
Centre administratif | 69 ans | 4 446 330$ | 9,45% |
Saint-Viateur | 60 ans | 5 247 060$ | 2,35% |
Centre Enfant-Jésus | 64 ans | 5 040 910$ | -1,13% |
Centre Bernard | 55 ans | 7 356 300$ | 0,97% |
CFP | 49 ans | 14 910 070$ | 5,97% |
Maria-Goretti | 64 ans | 10 049 270$ | 12,11% |
Saint-Gabriel-Lalemant | 62 ans | 11 329 570$ | 8,04% |
Monseigneur-Brunault | 49 ans | 2 933 840$ | 6,12% |
Sainte-Victoire | 55 ans | 3 832 220$ | -1,35% |
Monseigneur-Prince | 53 ans | 4 211 970$ | -0,32% |
Christ-Roi | 50 ans | 3 942 890$ | 2,01% |
Notre-Dame | 61 ans | 2 271 990$ | -1,88% |
Saint-Gabriel | 58 ans | 2 306 710$ | 0,45% |
Sainte-Anne-les-îles | 62 ans | 5 309 990$ | 5,23% |
Martel | 73 ans | 9 528 470$ | 2,66% |
Laplume | 54 ans | 5 099 500$ | 1,24% |
Saint-Jean-Bosco | 60 ans | 9 035 880$ | -1,79% |
Saint-Roch | 53 ans | 2 927 330$ | 21,57% |
Pierre-de-Saint-Ours | 43 ans | 4 344 340$ | 7,34% |
Au Petit Bois | 32 ans | 7 733 880$ | 3,05% |
Fernand-Lefebvre | 47 ans | 59 922 380$ | 7,61% |
Bernard-Gariépy | 43 ans | 69 572 370$ | 2,03% |
Définition de la valeur de remplacement (VR*)
La valeur de remplacement est la somme des investissements requis pour construire ou acquérir une infrastructure de même dimension possédant des caractéristiques techniques équivalentes, selon les techniques de construction, les codes et les matériaux ou les spécifications techniques en vigueur au moment de l’estimation.
Définition de l’indice de vétusté physique (IVP**)
L’indice de vétusté physique consiste à la somme du coût estimé de tous les travaux de maintien d’actifs devant être réalisés sur un horizon de cinq ans divisée par la valeur de remplacement de l’infrastructure.