17 août 2016 - 00:00
Patrick Péloquin incite la Ville à appuyer le Festival de la gibelotte
Par: Louise Grégoire-Racicot
Le conseiller du quartier des Patriotes, Patrick Péloquin, a livré un plaidoyer en faveur du Festival de la gibelotte pour qu’il reçoive plus d’argent de la Ville l’année prochaine. | Photo: TC Média - Pascal Cournoyer

Le conseiller du quartier des Patriotes, Patrick Péloquin, a livré un plaidoyer en faveur du Festival de la gibelotte pour qu’il reçoive plus d’argent de la Ville l’année prochaine. | Photo: TC Média - Pascal Cournoyer

Le conseiller Patrick Péloquin a livré un véritable plaidoyer en faveur d’un Festival de la gibelotte. Un argumentaire livré lors de la période d’intervention des conseillers, le 15 août dernier, à la dernière assemblée du conseil municipal de la Ville de Sorel-Tracy.

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Ces réflexions lui sont venues à la suite de l’analyse qu’il fait des résultats de la Fête au centre-ville tenue du 5 au 10 juillet 2016, organisée par la municipalité. « Quand un festival ne dure qu’une semaine, on peut voir les effets néfastes que la mauvaise température a sur leurs résultats. On a donc besoin d’une plus longue période de festivités. »

On a aussi besoin, a-t-il insisté, d’un événement à caractère national, un événement fort qui ramènera ici des anciens de la région pour retrouver amis et famille. Le Festival de la gibelotte est de cet ordre, a-t-il rappelé, connu à travers le Québec.

Il a aussi traité du site même du festival. La plupart des grands festivals se financent à même les entrées sur le site. Ici ce n’est pas possible, car il se passe au centre-ville et on ne peut fermer les rues. « D’où l’importance pour le Festival de la gibelotte de recevoir un financement plus élevé. Il faut lui verser le 25 000$ promis et plus pour qu’il ait un financement comparable à celui d’ailleurs. Il faut surtout que cesse cette lutte entre le festival, la Ville et les autres et travailler main dans la main. »

Une approche, a-t-elle précisé, qu’appuie entièrement Sophie Chevalier.

Interrogé à ce sujet, le lendemain, le maire Serge Péloquin a été plus nuancé. « Le Festival n’a rien déposé encore. On ne connaît pas ses intentions. Une fois cela connu, le conseil décidera en bout de ligne de l’appui à apporter. »

On sait maintenant, après avoir organisé une fête, ce qui marche ou ne marche pas, a-t-il ajouté. « On a engagé des gens d’ici, ce qui a fait tourner l’argent dans la région. Les festivals qui marchent reçoivent de leur ville de 0,60$ à 0,80$ par citoyen. Ce que nous a coûté la fête dont tout le monde a profité et s’en dit heureux », a-t-il conclu.

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