13 Décembre 2016 - 00:00
Neuf Sorelois prêts à affronter les glaces
Par: Deux Rives
Sept des neuf membres de l’équipe de Sorel-Tracy de canot à glace. | TC Média - Sarah-Eve Charland

Sept des neuf membres de l’équipe de Sorel-Tracy de canot à glace. | TC Média - Sarah-Eve Charland

L’équipe soreloise de canot à glace n’aura pas froid aux yeux. Neuf participants se mesureront à des centaines de coureurs lors des sept courses du Circuit québécois de canot à glace.

« Les autres ne seront pas meilleurs que nous. On se pratique depuis mai. Ce n’est pas un sport qu’on peut pratiquer longtemps à l’avance. Tout le monde est dans la même situation », assure l’entraîneur Mario Blackburn.

Ce dernier a de nombreuses années d’expérience qu’il compte mettre à profit auprès de ses coéquipiers dans des compétitions de canot. « J’ai passé ma vie à faire des courses de canot. Je ne faisais pas de canot à glace, mais du kayak dans la glace. »

L’équipe est formée de Mario Blackburn, Marie-Noëlle Girard, Julie Beaudoin, Isabelle Biron, Annie Beauchemin, Antoine Lagimonière, Yannick Alie, Fabienne Chabot et Noémie Pelletier-Lavallée.

Un marathon hivernal

Ils participeront à leur première course le 21 janvier dans la catégorie Sport. Puisqu’ils doivent être cinq à la fois dans le canot, ils alterneront les rôles de course en course. Il s’agira d’un véritable marathon puisqu’ils participeront à sept courses, dont celle à Sorel-Tracy le 18 février, en sept semaines.

« On doit faire la course, s’entraîner et se reposer durant ces semaines. Il faudra que l’équipe soit sur le même diapason […] On n’a pas vraiment d’objectif, mais je crois qu’on a les capacités de se tenir dans le milieu de peloton. Ça devrait bien aller », affirme M. Blackburn.

« Plus on va avancer dans la saison, plus on va prendre de l’expérience sur la glace. On va avoir des surprises sur les glaces. On va beaucoup apprendre dans les courses », mentionne Fabienne Chabot.

« Il va falloir trouver les bons chemins entre les glaces, trouver les bonnes ouvertures. Ça prend beaucoup de synchronisation », ajoute Marie-Noëlle Girard.

L’équipe se pratique depuis plusieurs mois sur la rivière Richelieu. « C’est idéal pour les pratiques. C’est sécuritaire. L’eau gèle rapidement à cet endroit. […] Pour le moment, on apprend la technique et à se connaître. »

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