26 octobre 2015 - 00:00
Martine Ouellet devient porte-parole de la sauvegarde de la Route verte
Par: Deux Rives
Une pétition de 48 000 signatures pour protéger la Route verte a été remise à Martine Ouellet, le 26 octobre. Sur la photo, le préfet de la MRC Pierre-De Saurel Claude Pothier, le député de Richelieu Sylvain Rochon, la présidente du Réseau yclable La Sauvagine Hélène Paris, la députée de Vachon Martine Ouellet et le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin. | Photo: Robert Côté

Une pétition de 48 000 signatures pour protéger la Route verte a été remise à Martine Ouellet, le 26 octobre. Sur la photo, le préfet de la MRC Pierre-De Saurel Claude Pothier, le député de Richelieu Sylvain Rochon, la présidente du Réseau yclable La Sauvagine Hélène Paris, la députée de Vachon Martine Ouellet et le maire de Sorel-Tracy Serge Péloquin. | Photo: Robert Côté

Une délégation de défenseurs des pistes vertes de la région de Sorel s’est rendue lundi au bureau de la députée de Vachon et porte-parole du Parti Québécois en matière de transports, Martine Ouellet. L’objectif de leur visite était de lui remettre une copie de la pétition de 48 000 signatures, Sauvons notre Route verte, visant à ramener les investissements de Québec pour ce projet de Vélo Québec, réalisé en 1995 par le ministère des Transports.

L’intervention du maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, du préfet de la MRC Pierre‑De Saurel, Claude Pothier et du député de Richelieu, Sylvain Rochon, visait à demander à Mme Ouellet de faire les représentations nécessaires auprès du gouvernement du Québec afin de maintenir le programme d’entretien de la Route verte.

La députée de Vachon a accepté ce mandat, et souhaite que le gouvernement Couillard réalise que l’argent investi dans la Route verte aide à la promotion des déplacements actifs, mais aussi que ce secteur d’activité génère des retombées économiques dans les régions.

La députée ne croit pas que le ministre des Transports du Québec (MTQ), Robert Poëti, soit contre la Route verte, mais elle considère qu’il n’en fait pas assez pour trouver les moyens de la financer. Elle promet de talonner le ministre pour qu’il ramène ce projet dans le budget des Transports.

Un réseau cyclable fragilisé

Selon la présidente du Réseau cyclable de la Sauvagine, Hélène Paris, la durée de vie d’une piste cyclable est de 10 ans, après quoi il est essentiel de la restaurer.

En novembre 2014, lors de la signature du pacte fiscal entre Québec et les municipalités, le gouvernement abolissait le budget prévu pour l’aide à l’entretien de la Route verte, affectant ainsi près de 55% du réseau, dont le réseau cyclable de la Sauvagine, une portion de l’axe 3 de la Route verte.

Les montants alloués permettaient d’entretenir les surfaces, d’émonder les arbres en bordure des pistes et d’entretenir les ponceaux. Les municipalités doivent maintenant trouver elles-mêmes les fonds pour sauvegarder la Route verte de leur territoire.

Le maire de Sorel remarque que sa ville est devenue une destination reconnue par les amateurs de vélo de la région métropolitaine et de la Montérégie, mais aussi que ses habitants sont des utilisateurs de plus en plus assidus de la Route verte. À Sorel, ce sont 500 cyclistes qui utilisent le réseau cyclable, quotidiennement.

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