22 janvier 2020 - 15:13
Marie-Josée Bourbonnais célébrée en grand pour ses 30 ans chez Azimut diffusion
Par: Katy Desrosiers

Marie-Josée Bourbonnais était émue de l’hommage qui lui a été rendu le 15 janvier. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

Plusieurs membres de la communauté ont rendu hommage à la directrice d’Azimut diffusion, Marie-Josée Bourbonnais, lors d’une soirée surprise le 15 janvier, afin de souligner ses 30 ans au sein de l’organisation. Celle-ci, malgré tous les projets réalisés, en a encore plusieurs en banque pour les prochaines années.

« Je suis arrivée dans la région, ç’a fait 30 ans hier (le 15 janvier). Je sortais de l’université ou presque et j’arrivais ici pour six mois. La vie a fait que je suis restée et que j’ai gardé cet emploi. C’est vraiment quelque chose qui m’est cher, Azimut », souligne Marie-Josée Bourbonnais, en entrevue.

Elle avoue avoir été très touchée par les nombreux témoignages reçus au cours de la soirée, animée par Mike Cournoyer. Des artistes ont fait parvenir des vidéos pour souligner son implication. Plusieurs collaborateurs, clients de longue date, partenaires financiers, amis et membres de sa famille étaient présents. Sa complice, Louise Salvail, et la présidente du c.a. d’Azimut diffusion, Fabienne Desroches, lui ont aussi adressé quelques mots.

Son mari lui a offert une version au piano retravaillée de J’te l’dis quand même de Patrick Bruel et un de ses fils, présentement en Afrique, lui a fait parvenir une vidéo.

Deux projets marquants

Marie-Josée Bourbonnais note deux projets majeurs dont elle est particulièrement fière : l’offre de théâtre pour les jeunes et la rénovation du Marché des arts Desjardins et de la salle Georges-Codling.

« Quand j’ai été engagée […], j’avais six mois pour mettre sur pied un festival de théâtre pour les enfants. On allait dans les écoles faire du théâtre et c’est devenu Aventure T. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, ça existe encore et ça touche tout le monde », explique la directrice.

Aussi, le dossier de la salle Georges-Codling, qui était sur toutes les lèvres pendant plusieurs années, lui a donné du fil à retordre. « Il y a quand même un peu de résilience à ce niveau-là. Pendant 10 ans, on s’est battu pour ça. […] Il y a des gens qui m’ont dit : «Tu ne l’auras jamais ta salle». Mais moi, dans ma tête, je me disais qu’on allait l’avoir. […] C’est vraiment un travail d’équipe. De voir comment les gens sont contents de cette réalisation-là, le public, les artistes, les travailleurs. Pour moi, c’est sûr que c’est un bel accomplissement », souligne-t-elle.

Une passion plus qu’un métier

« Le matin quand je me lève, j’aime encore aller travailler. Moi, je ne fais pas une job, je fais ce que j’aime. […] Je leur ai dit : «si vous voulez de moi encore, je vais rester un petit peu» », dit-elle en riant.

Elle se voit donc développer de nouveaux projets encore quelques années.

Un de ses prochains défis sera de développer davantage l’offre au niveau du théâtre et de la danse, puisque la nouvelle salle permet maintenant d’accueillir ce type de productions.

L’humour et les spectacles musicaux plus dynamiques (en formule debout) sont des créneaux de plus en plus développés.

Aussi, comme certains membres de l’équipe quittent, de nouveaux visages entrent en scène. « La relève prend sa place et devra mettre sa couleur avec sa jeunesse et sa fraîcheur », précise-t-elle.

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