« Une alliance qui lui permet de mieux jouer encore son rôle de leader au Québec en matière de courtage d’assurance et services financiers », explique son président du conseil d’administration, André Lussier.
LDP grandit toujours, comme le souhaite M. Lussier. Ses activités combinées totaliseront 420 millions de dollars.
Il n’a cessé, confie-t-il, de tenter des regroupements là où il repère des firmes qui partagent les valeurs de son entreprise – la proximité des clients et la qualité des services.
Une fois cela assuré, poursuit-il, on peut penser des rapprochements. « Et quand il n’y en aura plus de possible au Québec, il y en aura toujours en Ontario ou au Nouveau- Brunswick ou ailleurs, pourquoi pas? »
Retiré de la gestion quotidienne du bureau, l’homme d’affaires sorelois ne se consacre désormais qu’au développement de l’entreprise centenaire au sein de laquelle ses enfants, poursuivant la tradition familiale, sont pleinement impliqués.
Sans dévoiler le coût de ces acquisitions des dernières années, M. Lussier reconnaît que sa famille est toujours largement majoritaire de l’entreprise.
Un processus de deux ans
Intégrer de nouvelles entreprises à la sienne demande chaque fois du temps. Quelques années de travail sont nécessaires pour harmoniser les politiques, les processus, les échelles salariales et conditions de travail de même que les systèmes informatiques, décrit-il.
Des décisions doivent aussi être prises concernant le nom de l’entreprise, par exemple, ainsi que la présence locale à assurer dans les différents milieux. « Des décisions collées aux différentes réalités de ces milieux », avoue-t-il. Celles du Saguenay-Lac Saint-Jean, par exemple, continueront de fonctionner sous leurs dénominations respectives, marques bien établies auprès de la population de ces régions.
Ainsi DLP compte désormais 27 succursales et dessert des clients dans plus de 1000 municipalités sans compter des associations professionnelles pancanadiennes.