Le joueur-entraîneur Francis Simard se disait tout de même fier, la semaine dernière, du parcours des siens en fin de saison régulière puis en séries.
« C’était notre plus belle année depuis les débuts de l’équipe il y a six ans. On a tenu tête aux bonnes équipes de la ligue et nos joueurs se sont levés au bon moment. On a passé la première ronde avec autorité. On dresse un bilan positif de notre saison », croit-il.
Après trois victoires fort serrées contre les Expos en première ronde (5-4 en 8 manches, 4-3 en 7 manches puis 7-5 en 11 manches), les Marlins se sont inclinés d’entrée jeu contre les Tigers 10-0 le 2 septembre dernier, à Drummondville. Il n’en fallait pas plus pour qu’ils rebondissent le 5 septembre, à Sorel-Tracy, dans une victoire de 5-2. Mais le troisième match a été à nouveau à l’avantage de Drummondville, qui l’a encore emporté facilement 10-0 à domicile. Dans le quatrième match le 9 septembre, les Tigers ont gagné 12-10 à Sorel-Tracy dans une rencontre émotive au plus haut point, alors que trois de leurs joueurs ont été expulsés.
Un lanceur qui fait la différence
Mais le manque de profondeur des Sorelois leur aura fait mal contre une équipe qui avait plusieurs lanceurs et joueurs de soutien sous la main, analyse Simard.
« On aurait dû gagner la quatrième partie, je crois. On avait les devants en début de match, mais aussitôt que leur lanceur Mathieu Gagnon est embarqué, on a perdu la confiance », admet-il.
Mathieu Gagnon, un lanceur gaucher des Tigers de Drummondville, a récolté deux des trois victoires des siens dans la série, en plus d’avoir le sauvetage dans le dernier match. Il a aussi éteint une menace importante dans la défaite des Tigers lors du deuxième duel de la série.
« On était confiants contre chaque lanceur des Tigers, sauf contre lui. On a frappé solidement tous leurs lanceurs, mais Gagnon s’est tiré d’affaire avec des retraits importants contre nous », souligne le joueur-entraîneur.
Les Marlins seront de retour dans la LBSVF l’an prochain avec sensiblement la même équipe. « On aura quelques ajouts de jeunes joueurs, mais le noyau reste le même », conclut Francis Simard.