:« Dans le fonds, ils ont récupéré un actif qui leur appartenait et que quelqu’un avait acheté quand nous l’avons vendu à l’encan. Ils avaient un an pour le faire et ont choisi de se le réapproprier en payant les taxes dues. Ainsi l’agent d’immeuble qui l’avait acheté, leur a revendu le terrain. »
Il se dit toutefois soulagé que la Ville ait adopté, en 2008, un règlement interdisant l’aménagement d’immeubles de type bunker sur son territoire.
Évalué à 18 700$, ce terrain est une parcelle des propriétés que possédaient les Hells dans ce secteur du centre-ville. Ce dernier n’avait pas été confisqué par le Bureau du procureur général du Québec, comme le 153 rue du Prince (sur lequel a brûlé le bunker en 2008) et deux autres propriétés adjacentes avec bâtiments (65 et 67 Limoges, 155 et 155a du Prince). Le tout évalué à 424 301$.
Pas de revenus encore
Jusqu’à maintenant, a révélé M. Péloquin, le Bureau du procureur n’a pas payé les taxes dues sur ces immeubles confisqués et qui s’élevaient à plus de 43 955,73$, intérêts inclus au début de 2015.
Il demeure confiant que Québec compensera ce montant en donnant ces immeubles à la Ville qui depuis 2013, voudrait y développer des projets communautaires.