23 avril 2018 - 09:58
Trois matchs gagnés en trois soirs
Les Éperviers réussissent l’improbable et atteignent la finale
Par: Jean-Philippe Morin
(Photo: Pascal Cournoyer)

Les Éperviers de Sorel-Tracy ont éliminé l'Assurancia de Thetford Mines en sept rencontres. (Photo: Pascal Cournoyer)

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Le gardien Marco Cousineau a joué un rôle primordial dans les trois victoires. (Photo: Pascal Cournoyer)

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Le gardien de l'Assurancia, Jean-Philippe Levasseur, a aussi bien fait dans la série. (Photo: Pascal Cournoyer)

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Étienne Brodeur célèbre sur le but marqué par Marc-André Bernier dans le match #5 au Colisée Cardin. (Photo: Pascal Cournoyer)

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Les Éperviers ont salué la foule à l'issue du match #5 à Sorel-Tracy. (Photo: Pascal Cournoyer)

Les Éperviers de Sorel-Tracy ont réussi l’improbable. Après avoir tiré de l’arrière 3-1 en demi-finale contre l’Assurancia de Thetford Mines, ils ont gagné à trois reprises cette fin de semaine en autant de soirs pour remporter la série.

Les 19, 20 et 21 avril, les Éperviers ont gagné par des pointages de 2-1, 3-0 et 5-2.

« Même si on a perdu les matchs #3 et 4, on avait bien joué et on avait dominé. Je savais qu’on pouvait le faire », a commenté l’entraîneur Christian Deschênes lundi matin, après que la poussière soit retombée.

Les Sorelois avaient réussi le même exploit l’an dernier, contre les 3L de Rivière-du-Loup, en quart de finale. Il s’agit de la première fois, dans la Ligue nord-américaine de hockey, qu’une équipe réussisse à gagner une série après avoir tiré de l’arrière 3-1 dans celle-ci deux années de suite.

« La moitié des gars qui étaient là l’an dernier ont su quoi dire et quoi faire au bon moment. Les autres ont suivi. Pour un coach comme moi, c’était une situation idéale de compter sur des vétérans comme ça et ils ont tous livré la marchandise », se réjouit Christian Deschênes.

Les matchs ont été fort serrés et à bas pointage, surtout ceux de jeudi et vendredi. Le pilote des Éperviers admet qu’un changement de stratégie était nécessaire.

« On n’a pas eu le choix de moduler notre game et d’apporter des modifications. On a resserré le jeu. Le but n’était pas de mettre la rondelle dans le fond de leur zone nécessairement, mais plutôt de leur faire commettre des erreurs en zone neutre. Ce n’était pas une remise en question du travail ou de l’ardeur, mais bien de la stratégie », explique Christian Deschênes.

Selon lui, le point tournant s’est produit entre le 5e et le 6e match. « Dès qu’on a gagné au Colisée, je voyais que les gars étaient déjà concentrés sur le lendemain. À Thetford, les gars sont arrivés deux heures et demie avant la game. Le speech n’allait pas être long, je savais qu’ils étaient prêts », souligne l’entraîneur.

L’effort collectif était au rendez-vous dans les trois rencontres, analyse-t-il. « Quand je regarde Rioux et Ouimet, deux spécialistes du désavantage numérique, ils doivent avoir bloqué 30 tirs chacun pendant la fin de semaine. Des gars d’avant aussi se sont sacrifiés. Je leur lève mon chapeau. »

Le grand héros de cette fin de semaine demeure le gardien Marco Cousineau, qui a été d’office lors des trois rencontres.

« Il a pris lui-même, de son propre chef, le temps d’embarquer sur la glace avec notre entraîneur des gardiens Stéphane Ménard pour pratiquer et corriger certaines choses. Il voulait le net et il n’était pas question que je ne start pas avec lui. C’est ça dont il avait besoin, quelques matchs consécutifs. Sa condition physique lui permettait de le faire », commente Christian Deschênes.

Dans les matchs 5 et 7, 4166 spectateurs ont répondu présent à Sorel-Tracy.

Direction Rivière-du-Loup

Les Éperviers croiseront le fer avec les 3L de Rivière-du-Loup, qui ont disposé des Marquis de Jonquière en six matchs dans l’autre demi-finale. Ces mêmes 3L avaient eu raison des Éperviers en finale en 2016, en prolongation du match #7 à Sorel-Tracy.

« On va se mettre sur les vidéos dès lundi. Ils ont les trois premiers marqueurs de la ligue, alors il faudra certainement porter une attention particulière à leur premier trio. Quant aux détails, on a une bonne équipe de coachs qui va décortiquer tout ça. L’important est que les gars soient prêts à 100% à la pratique mercredi en vue du match de vendredi », conclut l’entraîneur.

Le match #1 de la finale sera disputé le vendredi 27 avril, à 20h au Colisée Cardin de Sorel-Tracy.

(Photo: Pascal Cournoyer)

(Photo: Pascal Cournoyer)

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