Selon la représentante du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la petite enfance de la Montérégie – CSN, France Laniel, les négociations de leur nouvelle convention collective, échue depuis 2015, se déroulent toujours, mais n’aboutissent pas à une entente.
« Les discussions n’ont pas avancé assez sérieusement. Nous n’avons pas abandonné notre idée d’utiliser une première journée de grève le 30 octobre même si les discussions continuent. Nous nous rassemblerons dans un lieu de la Rive-Sud », explique-t-elle.
Les négociations avec le gouvernement québécois achoppent sur la question salariale et la diminution des heures de cuisine dans les installations.
Fausses interprétations
La directrice du CPE La Marelle, Isabelle Guay, soulignait après le vote de grève que les craintes exprimées par plusieurs des employés ne s’appliquent pas à la situation de la région. Les aides-éducatrices sont engagées dans des régions où il existe une pénurie de main-d’œuvre.
Sur les 101 travailleurs des CPE La Marelle, La Petite Marine, Des Marguerites et Danahé de Sorel-Tracy ainsi que du CPE Petit à petit de Contrecœur, un seul a voté contre la grève en septembre dernier.
Cinq autres journées de grève pourront être utilisées dans les prochaines semaines, ajoute Mme Laniel. « On ne sait pas encore quand, mais il est certain que nous les utiliserons si les négociations n’avancent pas », assure la représentante syndicale de la région.