La présidente du comité organisateur, Virginie St-Denis, ne pouvait demander rien de mieux pour le dixième anniversaire de cet événement. Après une édition difficile l’an dernier, les organisateurs ont dû faire des choix afin de rendre ses lettres de noblesse aux Diableries de Contrecœur
Le tarif gratuit, revenu cette année, la vocation plus familiale de l’événement et le changement du site, déménagé au parc Antoine-Pécaudy, ont semblé plaire aux festivaliers, pense la présidente. Les organisateurs estiment que près de 1500 personnes ont profité des activités prévues au cours de la journée du samedi et 500 le lendemain.
Le beau temps et la qualité des spectacles comme ceux de Jérôme Couture (vendredi) et Alain François (samedi) ont eu un effet attractif sur l’achalandage, souligne Mme St-Denis. On estime la foule à environ 1000 spectateurs chaque soir du festival.
« Nous sommes revenus à nos anciennes idées comme nous installer au parc et présenter des groupes reconnus. Le vendredi, nous avons monté nos installations sous la pluie. Heureusement dès l’après-midi, le soleil est sorti. Il a été présent toute la fin de semaine. On ne pouvait pas demander mieux pour notre 10e anniversaire! », pense-t-elle.
Le seul bémol lors des trois jours de l’événement est l’annulation de la compétition de pompiers qui devait avoir lieu le dimanche, journée où il y a eu moins de festivaliers, en raison du désistement d’un partenaire.
Si des améliorations sont toujours à prévoir avec un événement, les organisateurs sont très optimistes de la pérennité de l’événement.
« On est encore à évaluer l’événement, mais on veut que ça continue, que le festival grossisse et qu’il soit encore davantage axé sur le volet familial. On veut que les gens de Contrecœur se l’approprient », conclut la présidente.