11 juillet 2016 - 00:00
Le temps incertain n’a pas refroidi les ardeurs des festivaliers
Par: Julie Lambert

Le week-end pluvieux des 9 et 10 juillet n’a pas empêché les gens de la région de profiter de la Fête au centre-ville. Les organisateurs sont satisfaits de la participation de la population tandis qu’une majorité des commerçants auraient espéré mieux de leur côté.

Si aucune estimation d’achalandage n’a été réalisée par le comité organisateur, le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, se dit très heureux du bon déroulement de l’événement qui avait lieu du 5 au 10 juillet.

« C’est un succès populaire. C’était une belle rencontre entre le public et les artistes locaux. C’est la journée du vendredi qui a été la plus forte. Plusieurs spectacles ont attiré du monde comme celui de l’Harmonie Calixa-Lavallée (le mercredi) où c’était bondé. Il y en avait pour tous les goûts et il y avait de la variété », assure le maire.

Le budget respecté?

Le comité organisateur, qui prévoyait un budget de 80 000$ pour l’événement, ne peut pas encore confirmer que cette cible a été respectée. Les résultats financiers seront déposés au conseil municipal dans les prochains jours et rendus publics lors de la prochaine assemblée publique le 15 août.

Le maire Péloquin croit que les objectifs envisagés au niveau des commanditaires ont été respectés et même dépassés.

« Nous avons une très bonne collaboration des commerçants qui ont aussi offert des installations de qualité. Tout a été bien orchestré et je suis fier de notre équipe », conclut-il.

Rappelons que les profits seront entièrement remis au Festival de la gibelotte pour qu’il soit de retour en 2017, après une année d’absence. Les profits de la course du mercredi 6 juillet, qui a attiré environ 950 coureurs, seront aussi remis au Festival de la gibelotte.

Impacts mitigés

La copropriétaire de la boutique Laflamme Fourrure, Caroline Pelletier, souligne que l’organisation a fait du très bon travail. Elle ne sait toutefois pas ce qui a fait en sorte que la semaine n’a pas été aussi achalandée que prévu lors de la vente trottoir.

« Il y avait des activités, mais il en manquait un peu dans le jour. Cela ressemble plutôt à une semaine ordinaire pour notre commerce. Il y a beaucoup de choses à prendre en compte : la température, les rues barrées et peut-être le manque de publicité. C’est mieux que n’avoir rien eu, mais je ne suis pas certaine que cela a eu les impacts économiques du Festival de la gibelotte pour la région », souligne-t-elle.

Malgré quelques problématiques vécues avec le comité organisateur, Alexandre Gauthier, copropriétaire du Pub O’Callaghan, est satisfait de la réponse des festivaliers, autant dans son établissement que devant sa scène extérieure.

« Nous avons dû beaucoup improviser en raison de la température et essayer de prévoir ce qui allait arriver. On a pris de gros risques, mais on a réussi le pari. On a eu beaucoup de monde toute la semaine », mentionne-t-il.

Le restaurant Le Fougasse, souligne son copropriétaire, Jean-Philippe Boulet, a aussi rencontré du succès avec sa salle et ses spectacles offerts sur une scène extérieure conjointement par son restaurant et le Cactus Café.

« Les impacts n’ont pas été à la hauteur des années d’avant. Le vendredi a été exceptionnel, presqu’aussi achalandé que lors du festival, mais les autres jours ont été plus tranquilles. On est assez satisfait, même si la température nous a forcés à annuler notre spectacle samedi. Nous sommes en train de calculer les dépenses et les profits pour savoir si nos efforts en ont valu la peine », explique-t-il.

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