19 mars 2020 - 15:49
« Le téléphone ne dérougit pas » – Louis Plamondon
Par: Sébastien Lacroix
Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon. Photothèque | Les 2 Rives ©

Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon. Photothèque | Les 2 Rives Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon. Photothèque | Les 2 Rives ©

Le député de Bécancour-Nicolet-Saurel, Louis Plamondon, est au cœur de la tempête en cette période d’arrêt imposée depuis une semaine par le gouvernement pour éviter la propagation de la COVID-19.

« Le téléphone ne dérougit pas, autant que la boîte de courriels, pour répondre aux nombreuses demandes de précisions qui fusent de toutes parts concernant les mesures annoncées », admet Louis Plamondon.

« On leur dit que les formulaires vont sortir la semaine prochaine autant pour les travailleurs autonomes qui ont droit aux 900 $ par deux semaines, que pour ceux qui n’ont pas assez d’heures pour le chômage, continue le député. Si le fédéral ne donne rien, on les réfère aux bureaux des députés provinciaux pour le programme de 573 $ par semaine [Programme d’aide temporaire aux travailleurs (PATT) du gouvernement du Québec] ».

Par ailleurs, le député était très heureux que le fédéral ait pu régler la question des travailleurs étrangers agricoles qui pourront venir au pays cet été, après avoir passé leur isolement de 14 jours. Un besoin qui est jugé essentiel pour les producteurs.

Il restait toutefois à régler la question des entreprises manufacturières qui avaient recruté des travailleurs étrangers pour pallier la pénurie de main-d’œuvre. « Ceux qui avaient embauché des soudeurs ou des mécaniciens, par exemple, ce n’est pas réglé. Il y a du travail à faire là-dessus. Parce que comme en agriculture, il faut que l’industrie continue de fonctionner », plaide le député.

Satisfait des mesures

Globalement, le député du Bloc Québécois se disait tout de même satisfait des mesures annoncées par le gouvernement de Justin Trudeau depuis le début de la crise engendrée par la pandémie de coronavirus.

Il croit toutefois qu’il faudra régler la question du chemin Roxham qui permet encore à des migrants en provenance des États-Unis de traverser la frontière canado-américaine de façon irrégulière malgré sa fermeture. [Ceux-ci seront mis en isolement par le gouvernement à compter de vendredi].

Louis Plamondon croit également que les frontières auraient dû être fermées il y a deux ou trois semaines. « Parce que tous les cas que nous avons, ce sont des voyageurs qui arrivent d’autres pays. On ne peut pas demander aux gens qui viennent ici pour deux semaines de se mettre en isolement pendant 14 jours. Ils viennent pour visiter, ajoute-t-il. Au cours des dernières semaines, il y avait encore des avions remplis de Chinois qui arrivaient ici. »

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