En confirmant cette nouvelle, Marco Carrier, directeur adjoint à la Régie, précise qu’il s’agit d’une option additionnelle dans un contexte d’usage de la force afin de réduire le risque de blessures graves tant pour les personnes à maîtriser que pour les agents de la Régie. Plus de 4000 vies ont ainsi été épargnées dans le monde lors d’opérations policières depuis 1999, selon de récentes recherches.
Règles très strictes d’utilisation
Tel que prodigué dans le cadre de la formation, le recours à cette arme devra se faire dans un contexte raisonnable. L’agent devra décider de sa pertinence.
Ainsi, il n’est pas question de l’utiliser face à des personnes à risques dont les aînés et les femmes enceintes. Aussi, de préciser monsieur Carrier, il est acquis dans le protocole d’utilisation, qu’une personne atteinte par l’AIE, qui émet une décharge électrique de faible intensité, devra obligatoirement être examinée par une équipe médicale.
L’acquisition des armes à impulsion électrique et la formation spéciale des agents représentent un coût de 41 000 $; un budget entériné par les élus des 17 municipalités desservies par la Régie de police Richelieu Saint-Laurent.
Cette arme est utilisée dans 44 pays depuis le début des années 2000.