26 octobre 2018 - 10:39
Le Gib Fest présente un surplus financier
Par: Sarah-Eve Charland

Près de 15 000 personnes ont assisté à un des spectacles. (Photo : Archives/Pascal Gagnon)

Les administrateurs Nicolas Philibert, Jean-Pierre Groulx et Mathieu Gagné ont dévoilé les résultats préliminaires devant les bénévoles et partenaires de l'événement. (Photo : Sarah-Eve Charland)

L’organisation du Gib Fest a enregistré un surplus entre 30 000$ et 40 000$ pour l’édition 2018 et a même réussi à payer des anciennes factures qui trainaient des éditions antérieures.

Le Gib Fest disposait d’un budget de près de 600 000$. Les membres du conseil d’administration – Jean-Pierre Groulx, Nicolas Philibert et Mathieu Gagné – ont dévoilé ces chiffres préliminaires, qui seront vérifiés par une firme comptable, lors d’un 5 à 7 le 25 octobre. Le bilan final devrait être dévoilé lors de l’Assemblée générale annuelle en décembre.

« Ce n’est pas si mal pour un organisme sans but lucratif. Habituellement, on dépense à fond. On a respecté le budget qui se situait à un demi-million de dollars. Le succès du festival, c’est grâce aux commanditaires, aux bénévoles et au comité organisateur qui se sont impliqués », affirme le président, Jean-Pierre Groulx.

L’organisation devait planifier une édition, qui s’est tenue du 6 au 14 juillet, avec un déficit accumulé de 210 000$. Les administrateurs ne savent pas avec exactitude à quelle hauteur le déficit sera réduit. Plusieurs entreprises à qui ils doivent des sous ont fait faillite. Ils attendent donc les documents officiels des radiations. Le président croit que cette dette pourrait être réduite de 20 000$.

« On a fait les états financiers nous-mêmes avec le Service des loisirs de la Ville de Sorel-Tracy. Est-ce qu’il y aura des impondérables? On n’a pas de secrétaire. On manque de sous et de bénévoles. On ne veut pas avoir de surprise. La firme de comptable analysera tout ça. C’est pourquoi on se donne une marge de manœuvre entre 30 000$ et 40 000$. On aura l’heure juste en décembre », ajoute M. Groulx.

L’année 2018 a été marquée par de nombreux changements autant au niveau de l’image que de la programmation. « On a fait une nouvelle identité, une nouvelle image et un nouveau nom en gardant les racines et l’héritage de la gibelotte des îles. Tout ça, c’était beaucoup d’ouvrage, mais c’était pour redonner le festival à la communauté. Avec les résultats qu’on a eus, je pense que ç’a été une réussite », poursuit Nicolas Philibert.

La Ville se dit satisfaite des résultats

Le bilan préliminaire a été présenté à la Ville de Sorel-Tracy cette semaine. Cette dernière représente le plus important commanditaire de l’événement. Elle avait octroyé 90 000$ en subvention et 50 000$ en services et main-d’œuvre.

« La Ville est très satisfaite de la manière que cela a été géré et administré par le comité administrateur, souligne le conseiller municipal, Jocelyn Mondou. On avait des inquiétudes, les années passées, concernant la façon dont l’argent était dépensé pour la réservation des artistes. Cette année, le conseil d’administration a pris le temps d’analyser les coûts avant de les faire signer. »

La Ville de Sorel-Tracy se penche actuellement sur son budget 2019. Le conseiller croit que le conseil sera ouvert à offrir une subvention l’année prochaine.

« Je ne peux pas confirmer parce qu’on est en préparation du budget, mais ça se présente très bien. Avec un surplus pour le Gib Fest, la Ville devrait adhérer encore pour 2019. La Ville tient au festival. Pas question de faire une croix sur le festival », assure M. Mondou.

La suite…

« Tout est en place pour que ce soit lucratif l’année prochaine. La base est solide », affirme M. Groulx.

L’Assemblée générale annuelle devrait se dérouler au début du mois de décembre. Les administrateurs actuels n’ont pas encore pris leur décision à savoir s’ils poursuivent leur implication.

« On a besoin de membres. On invite la relève. Autant les jeunes que toutes les tranches d’âge, ça aide à la représentativité du comité organisateur pour avoir une plus grande clientèle. C’est ce qu’on a fait cette année. On a présenté une plus grande diversité de spectacles pour tous les goûts et les tranches d’âge », mentionne M. Philibert.

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