21 janvier 2020 - 10:51
Le bâtiment de la piscine Laurier-R.-Ménard aura une nouvelle vocation
Par: Sébastien Lacroix
La piscine Laurier-R.-Ménard représente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale et historique. 
Photothèque | Les 2 Rives ©

La piscine Laurier-R.-Ménard représente un intérêt patrimonial pour sa valeur architecturale et historique. Photothèque | Les 2 Rives ©

Même si elle a présenté un important projet de complexe sportif et aquatique, il est hors de question de démolir le bâtiment de la piscine Laurier-R.-Ménard sur lequel la Ville de Sorel-Tracy continue d’ailleurs d’investir des sommes d’argent pour le préserver.

C’est ce qu’a réitéré le maire Serge Péloquin, lors de la dernière assemblée publique, après la présentation d’une vidéo du projet qui sera bientôt déposé pour une demande de subvention et devrait voir le jour d’ici quelques années.

« C’est un bâtiment [la piscine Laurier-R.-Ménard] qui est extraordinaire et qui a une valeur patrimoniale », a insisté le maire Serge Péloquin, en entrevue avec Les 2 Rives, à propos de cet édifice construit en 1966-67 et qui fait partie de l’héritage laissé par l’architecte Jacques Racicot.

« On veut le garder, mais il ne peut plus y avoir une piscine, continue-t-il. Parce qu’il y a un important taux d’humidité à l’intérieur. Tous les systèmes mécaniques de filtration et de distribution de chlore sont finis. Le bassin et les vestiaires ne sont plus aux normes. »

Le projet est de retirer les bassins qui se trouvent dans le bâtiment, pour ensuite couler une nouvelle dalle de béton. Par la suite, une nouvelle vocation lui sera donnée. Il est toutefois déjà convenu qu’il servira d’équipement pour des activités sportives. « Parce que c’est un pôle sportif que nous sommes en train de développer à cet endroit avec la venue du complexe aquatique et sportif et du terrain synthétique à proximité », rappelle le maire de Sorel-Tracy.

Reste maintenant à déterminer quels seront les plateaux sportifs qui pourraient y être privilégiés. Ce pourrait servir par exemple pour du tennis intérieur ou du pickleball, ou encore de la gymnastique, du judo, ou pour une autre activité sportive.

« Nous allons consulter les gens et les organismes pour faire une étude, assure Serge Péloquin. Il y a plusieurs opportunités. C’est lors des rencontres que nous allons pouvoir mesurer l’intérêt pour les projets, selon les besoins. »

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