Le directeur du Service des loisirs de la Ville, Benoît Simard, accepté de rencontrer le président de l’ABABR, Richard Robinson, à ce sujet, mercredi après-midi. Un manque de disponibilités de terrains pour les pratiques et les parties est à l’origine de la pétition, qui a récolté plus de 220 signatures en quatre jours. La principale difficulté vient du fait que tous les groupes veulent les mêmes heures de la semaine, de 19h à 21h du lundi au jeudi.

Selon le vice-président de l’ABABR, Alexandre Simard, les heures de pratique sont difficiles à trouver et les responsables doivent être créatifs avec la répartition des disponibilités de terrains.

« Il faut remplir les plages horaires disponibles afin de prouver qu’il y a un besoin, mentionne M. Simard. Les pétitions, ç’a du bon, mais il ne faut pas que ça devienne une guerre. Les services de la Ville sont bons, les terrains sont bien entretenus. »

De son côté, Benoît Simard veut se doter de meilleures données afin d’offrir un portrait complet de la situation à la Ville.

« La première étape, c’est qu’on doit bien connaître les besoins de l’ABABR, explique-t-il. Il faut surmonter les perceptions et s’assurer d’avoir un canal de communication, meilleur que par le passé. »

Un nouveau terrain coûterait environ 100 000$. Une nouvelle rencontre est à prévoir entre les deux parties dans les prochaines semaines.

La ville de Sorel-Tracy possède pour le moment quatre terrains de baseball. Sans compter les heures ouvrables, ceux-ci sont occupés à 25% de leur capacité. Des rénovations sont en cours sur quelques-unes de ces infrastructures.

La ville entend la demande

Le maire de Sorel-Tracy, Serge Péloquin, exprime sa satisfaction à la suite de la réunion entre les deux parties.

« Il y a eu une super bonne rencontre, et ce qui en découle, c’est qu’il faut mettre un peu d’ordre dans tout ça, dit M. Péloquin. […] On se donne comme mission de bien documenter le dossier. S’il y a un réel besoin d’un terrain de plus, la Ville n’est vraiment pas contre. On le mettra au budget. On a de la place pour le faire », renchérit-il.

Serge Péloquin dit s’être entendu avec l’ABABR pour qu’elle communique aux parents de joueurs la nuance du besoin « urgent » indiqué dans la pétition en ligne.

Le maire ne veut pas jeter le blâme sur les anciens élus qui ont condamné les anciens terrains de la ville.

« Sûrement qu’ils ont évalué la situation avant d’agir, comme nous le faisons en ce moment, dit-il. C’est depuis deux ou trois ans que l’effervescence est revenue. »