20 février 2020 - 14:08
L’anxiété : un sujet priorisé à l’École secondaire Bernard-Gariépy
Par: Katy Desrosiers

Ce sont 438 jeunes de l’École secondaire Bernard-Gariépy qui ont pu participer à des ateliers sur l’anxiété grâce au programme HORS-PISTE. Photo Pascal Cournoyer | Les 2 Rives ©

L’automne dernier, 438 élèves de l’école secondaire Bernard-Gariépy ont participé à des ateliers sur le stress et l’anxiété grâce au programme HORS-PISTE, produit par le Centre RBC d’expertise universitaire en santé mentale de l’Université de Sherbrooke.

Il s’agit d’un projet-pilote réalisé dans plusieurs écoles secondaires. Le comité Santé mentale de l’École secondaire Bernard-Gariépy a décidé d’implanter le premier volet, qui s’adresse aux élèves du premier cycle du secondaire. Un programme semblable, nommé Funambule, était déjà en place à l’école, mais le comité a opté pour maintenant appliquer HORS-PISTE, en raison des données probantes qu’il proposait.

Le projet, axé sur la promotion et la prévention de la santé mentale en première ligne, a permis d’offrir des ateliers à des élèves de première secondaire et de l’adaptation scolaire.

Isabelle Forcier est psychologue dans plusieurs écoles de la Commission scolaire de Sorel-Tracy. Elle fait partie de ceux qui ont collaboré à l’implantation du programme. Elle explique que pour cette première année d’implantation, les activités ont été déployées dans le cadre des cours d’éthique et de culture religieuse, avec l’aide des enseignants. Ce sont donc cinq ateliers et une rencontre préparatoire qui ont été donnés.

« Dans un premier temps, on veut mesurer quels sont les moyens qu’ils connaissent déjà par rapport à la gestion du stress et de l’anxiété. On veut les aider à reconnaître et identifier les signes de stress, comprendre les différentes formes de stress et les impacts qu’elles peuvent avoir sur eux. Aussi faire la distinction entre stress et anxiété », souligne Mme Forcier.

Des stratégies de gestion du stress sont également été transmises. « On regarde comment réguler les émotions, les différencier et les identifier, et aussi comment être capable de demander de l’aide. On travaille les techniques d’affirmation de soi et comment résister aux pressions sociales, pour les amener à mieux communiquer et être capable de gérer les conflits », mentionne-t-elle.

Parmi les ateliers, ceux sur la régulation des émotions et sur l’affirmation de soi ont été les plus appréciés des jeunes.

L’an prochain, le souhait est de reproduire le modèle de cette année, d’ajouter les ateliers s’adressant aux élèves de deuxième secondaire et d’implanter un second volet qui permet de cibler des élèves aux prises avec des problématiques plus grandes liées à l’anxiété.

Pour ces élèves, il y aura 10 ateliers pour les jeunes, cinq ateliers pour les parents des jeunes et un atelier parent-enfant.

Une suite du programme pourrait voir le jour pour les autres niveaux du secondaire. Mme Forcier souligne qu’il y aurait de l’intérêt pour l’implanter ici.

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