3 mars 2021 - 05:32
Lake Tahoe : une expérience unique pour Nicolas Aubé-Kubel
Par: Jean-Philippe Morin

Nicolas Aubé-Kubel a publié une vidéo de lui sur le compte Twitter de la Ligue nationale de hockey avant la rencontre extérieure à Lake Tahoe, au Nevada. Photo tirée de Twitter

Nicolas Aubé-Kubel a profité de chaque instant de la partie extérieure disputée entre les Flyers de Philadelphie et les Bruins de Boston, à Lake Tahoe au Nevada, le 21 février dernier. Même si la rencontre ne s’est pas déroulée comme il l’aurait souhaité, le Sorelois a pu disputer un match dont il se souviendra pour toujours.

« C’était vraiment une belle expérience. Disons que c’est un plus beau set-up qu’au parc Bibeau à Sorel », ricane-t-il en entrevue.

L’ailier droit n’a toutefois pu en profiter comme il aurait aimé. « On a été très bien traités. C’est juste plate d’aller jusqu’à Lake Tahoe, pendant six heures en avion, pour ne pas pouvoir sortir de notre chambre d’hôtel. On n’a pas pu visiter ou faire une activité d’équipe en raison de la COVID. C’est difficile de faire mieux comme décor quand même, c’était très bien organisé », indique-t-il.

Malheureusement pour lui, les Flyers ont essuyé une cuisante défaite de 7-3 ce soir-là. L’attaquant des Bruins, David Pastrnak, a réussi un tour du chapeau, tandis que le Sorelois a terminé la rencontre avec 16 minutes de jeu et une fiche de -1.

La COVID-19 frappe les Flyers

Depuis leur victoire de 7-4 contre les Capitals de Washington le 7 février dernier, une éclosion a frappé les Flyers, si bien que deux matchs ont dû être reportés. Le match du 21 février était leur deuxième depuis ce temps, après une défaite en fusillade contre les Rangers de New York, le 18 février, dans laquelle Aubé-Kubel a compté son deuxième but de la saison

« À Lake Tahoe, il nous manquait cinq de nos meilleurs joueurs en raison du protocole de COVID-19. On a pu obtenir un point le match d’avant contre les Rangers, mais ç’a été plus difficile contre une équipe mieux nantie comme les Bruins », analyse le Sorelois, qui se considère chanceux de ne pas avoir attrapé le virus.

« Tous les joueurs, on est toujours ensemble, dans le même autobus, le même vestiaire. Six gars l’ont attrapé, mais pas moi, je suis quand même chanceux. C’est dommage de ne pas avoir tout notre monde. Les résultats contre les Rangers et à Lake Tahoe contre les Bruins auraient pu être différents avec notre alignement complet », croit-il.

D’ailleurs, le classement est très serré dans la division Est « MassMutual » de la Ligue nationale de hockey. Les Capitals sont au premier rang avec 28 points en 21 matchs, mais les Bruins et les Islanders suivent avec 26 points en respectivement 19 et 21 matchs. Les Flyers sont tout juste en séries au quatrième rang avec 25 points en seulement 18 matchs, suivis par les Penguins qui eux sont exclus pour le moment avec 23 points.

« Depuis le début de la saison, on le sait qu’on joue dans la division la plus serrée de la ligue. Il faut toujours jouer de la même façon et tous les matchs sont importants. Si on a un simple relâchement, on peut se faire rattraper rapidement », avance Aubé-Kubel.

Un plus grand rôle

En raison des absences liées à la COVID-19, le #62 des Flyers a obtenu un rôle plus important lors des dernières rencontres. Alors que son temps de jeu se situait entre huit et 12 minutes depuis le début de la saison, il a notamment joué plus de 16 minutes à Lake Tahoe et dans d’autres rencontres depuis le 18 février, en plus d’évoluer sur le deuxième trio.

« Je vais sûrement retourner sur le quatrième trio quand les gars vont revenir, mais j’aime vraiment ça jouer avec des gars offensifs. Je n’ai pas changé ma façon de jouer, j’y vais toujours à fond de train », exprimait-il la semaine dernière.

Le Sorelois ne déteste quand même pas son rôle sur le quatrième trio des Flyers. Un poste qu’il a sécurisé dans les séries l’an dernier, dans la bulle de Toronto. Il y a d’ailleurs repris sa place le week-end dernier, lors des deux matchs contre les Sabres de Buffalo. « J’adore faire du forecheck et aider l’équipe de ce côté-là, avec mon énergie », conclut-il.

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