26 avril 2021 - 15:35
La troupe de théâtre du Cégep de Sorel-Tracy innove et présente un radio-théâtre
Par: Jean-Philippe Morin

Les quatre étudiantes ont pu profiter des conseils de l’enseignant Marc-André Lapointe et de l’autrice Annick Lefebvre. Photo capture d’écran

La troupe de théâtre du Cégep de Sorel-Tracy a relevé avec brio le défi de se réinventer en présentant C’est pas vrai, leur œuvre en formule radiothéâtre.

L’émission sera diffusée le lundi 3 mai, à 19 h au CJSO 101,7 FM, mais elle restera disponible jusqu’au 10 mai au cegepst.qc.ca. Elle sera d’abord lancée en privé lors de l’Intercollégial de théâtre du samedi 1er mai.

Avec la complicité de la dramaturge Annick Lefebvre, du directeur artistique Marc-André Lapointe et du compositeur Jérôme Parenteau, quatre étudiantes (Chloé Péloquin, Jocelyne Maltais, Maude Archambault et Myriam Senneville) livreront un collage de textes percutants où la prise de parole de jeunes femmes confrontées à l’impossibilité de retenir leur rage, leurs ambitions, leurs désirs et leur désillusion éclate en huit voix qui s’entremêlent.

« Tout un défi que d’encadrer et de maintenir rigueur et motivation sur Zoom », de commenter Marc-André Lapointe, enseignant en Arts, lettres et communication et responsable de la mise en lecture de ce projet.

« Les filles ont été absolument généreuses et résilientes. Elles ont aussi eu la chance de converser et d’échanger avec l’autrice, Annick Lefebvre, et d’ainsi s’approprier son univers et son texte. Annick est une autrice dramatique réputée et ses textes sont joués sur plus d’un continent : c’est une chance inouïe pour nous d’avoir pu collaborer avec elle. Et quand l’excellente musique de Jérôme Parenteau est arrivée dans le processus, je me suis dit que nous réussirions à avoir, malgré le fait que nous ne pouvions pas répéter tous ensemble, une œuvre reflétant avec sensibilité la dynamique de notre troupe », a-t-il conclu.

Pour ce qui est des quatre étudiantes/comédiennes, elles sont unanimes : « Quelle chance que de pouvoir faire du théâtre malgré la pandémie, ont-elles clamé. S’inscrire dans la troupe afin de rencontrer l’autre pour finalement travailler seule dans son coin et s’imprégner des traits de personnages qui sont parfois loin de nous, bref, tout ça ressemble à un énorme défi qu’on a vraiment l’impression d’avoir relevé haut la main. Sans compter que ça nous aura permis de créer des souvenirs impérissables de notre parcours collégial. »

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