Puisant dans son expérience de psychologue, elle raconte l’histoire d’une jeune fille en fugue qui perd la mémoire à la suite d’une agression sexuelle et de la travailleuse sociale qui l’aide.
Le thème de l’agression sexuelle est d’actualité, reconnaît-elle. Les abus sexuels commis par un membre de la famille laissent toujours des traces; ses clientes en témoignent.
Son roman est l’histoire de familles recomposées où adultes et enfants se côtoient dans le malheur comme dans le bonheur. Il traite de la résilience nécessaire pour y parvenir.
Ses personnages évoluent dans divers lieux – d’Halifax à Ottawa en passant par Saint-Denis-sur-Richelieu, l’Île-du-Prince-Édouard, les Îles-de-la-Madeleine, New York, Marseille et la Provence.
Ils sont inspirés par sa vie professionnelle, les confidences qu’elle y entend et les lieux qu’elle a visités. Mais il n’y est pas question de Saint-Ours même ni de sa famille qui fut la dernière à habiter la mythique maison de l’éclusier.
Des personnages-guides
Elle s’est plutôt comportée docilement dans sa rédaction, dit-elle.
« J’ai été moi-même surprise de la façon dont ont évolué mes personnages. Je les ai laissés me guider et ils m’ont menée à bien des endroits où je n’aurais pas pensé aller. »
C’est la beauté du roman de ne pas avoir à rapporter fidèlement un fait vécu et tous les détails qui l’entourent, commente Mme Lachambre. « Ainsi peut-on, à travers ses personnages, passer des messages », ajoute-t-elle.
Lancer ce roman à Saint-Ours, le village où elle a aussi grandi avant de partir étudier en France, est important pour elle.
« Retrouver les lieux, les gens que j’ai connus, échanger avec eux me fait très plaisir. Ce pourquoi j’ai accepté l’invitation du prêtre Benoit Côté à cet effet. »
Elle sera à la sacristie de l’église le samedi 5 novembre de 13h à 16h pour le lancement.