15 octobre 2015 - 00:00
La région pourrait y trouver des opportunités d’affaires
Par: Louise Grégoire-Racicot
:L’étude de préfaisabilité d’un monorail à grande vitesse est l’amorce du projet sorelois de MGV Québec. | Photo:  Crédit graphique : Frédéric Laurin-Lalonde

:L’étude de préfaisabilité d’un monorail à grande vitesse est l’amorce du projet sorelois de MGV Québec. | Photo: Crédit graphique : Frédéric Laurin-Lalonde

Les promoteurs du Monorail grande vitesse – MGV Québec – ne désespèrent pas de voir le gouvernement du Québec leur confier le soin de mener une étude de préfaisabilité et l’élaboration éventuelle d’un banc d’essai pour expérimenter ce mode de transport qu’il prône.

En scrutant la politique d’électrification des transports déposée la semaine dernière, ils n’ont pas vu le nom de leur organisme, mais découvert avec plaisir en page 38 du document que Québec consacrera 20 M$ pour des projets mobilisateurs en la matière.

« Nous avons toujours qualifié notre projet de mobilisateur. Aussi cette section de la politique semble nous concerner. Mais on ne se réjouit pas avant d’avoir validé bien des choses », spécifie Nicklaus Davey, expert-conseil en développement durable attaché à MGV Québec.

Aussi le comité rencontrera cette semaine le député Sylvain Rochon, validera auprès de hauts fonctionnaires la situation pour déterminer si nécessaire leur plan de travail.

« Si la porte ouvre, c’est certain que l’on mettra le pied dedans », rajoute Claude Himbeault, membre du conseil d’administration de MGV Québec.

« On doit aussi voir si Hydro-Québec nous appuie toujours. On a mis beaucoup d’énergie dans ce projet depuis deux ans et rencontré des gens. Si cela semble intéressant, on verra ensuite à discuter avec Alstom et Bombardier ». Ils devraient très bientôt être fixés sur la suite à donner au projet, croient les deux hommes.

Des autobus

Nova Bus, dont une usine est située à Saint-François-du-Lac, a déjà présenté en 2014 des bus électriques et des systèmes de recharge rapide. Elle se réjouit du dépôt de cette politique d’électrification des transports.

« Le plan d’action dévoilé pour la période 2015 à 2020 prévoit des investissements pouvant aller jusqu’à 420 M$ pour favoriser le transport électrique et développer la filière industrielle dans ce domaine. Il comporte des mesures importantes et encourageantes pour le transport collectif », publie-t-elle dans un communiqué.

« Chez Nova Bus, l’électrification des transports constitue un chantier majeur ayant franchi plusieurs étapes au cours des dernières années. L’annonce qui vient d’être faite nous conforte dans la poursuite des projets que nous avons entrepris il y a plusieurs années », a commenté Ralph Acs, vice-président principal, Volvo Bus, région des Amériques. Cette perspective est donc fort intéressante pour elle.

« Nova Bus construit déjà des autobus électriques. Le châssis de ce bus électrique est fabriqué à notre usine de Saint-François-du-Lac, le bus étant ensuite assemblé à notre usine de Saint-Eustache », précise Aurélie Sabatié, responsable des communications.

image