21 février 2018 - 11:26
Gala du mérite économique
La présidente d’honneur Martine Bourgeois en cinq questions
Par: Sarah-Eve Charland

Martine Bourgeois représente la 6e génération de la Ferme St-Ours. (Photo : Pascal Cournoyer)

La vice-présidente de la Ferme Saint-Ours, Martine Bourgeois, tient le rôle de présidente d’honneur de la 33e édition du Gala du mérite économique. Moins de deux semaines avant la date limite du 2 mars pour inscrire une entreprise, elle accepté de répondre à quelques questions.

Q1 – Vous êtes lauréate du prix de l’Agricultrice de l’année de la Fédération des agricultrices du Québec et du prix de la femme dans le monde agricole au Gala Excellence agricole Pierre-De Saurel. Quelle visibilité avez-vous obtenu et quel message souhaiteriez-vous passer aux entrepreneurs en lien avec le Gala du mérite économique?

« C’est une possibilité aux entreprises de se faire connaître, de rencontrer d’autres partenaires entrepreneurs et de créer des contacts. La visibilité, c’est une belle reconnaissance d’avoir osé croire en mes rêves d’être devenue entrepreneure et de travailler en agriculture. Peu importe l’entreprise, on le fait par passion. En agriculture, ça nous permet de nourrir le monde. »

Q2 – Qu’est-ce qui vous passionne dans l’entrepreneuriat?

« C’est de développer sa propre entreprise. De réaliser sa passion. Des fermes agricoles, ce sont des entreprises aussi. On l’oublie souvent. Toutes les fermes, ce sont de belles entreprises. Il y a 380 entreprises agricoles qui génèrent 1500 emplois dans la MRC de Pierre-De Saurel. Ça fait rouler beaucoup l’économie de la région. […] Je suis fière d’être présidente d’honneur et de faire rayonner toutes ces entreprises-là. Pour pouvoir rayonner, les entreprises doivent participer. »

Q3 – Qu’aimeriez-vous que les gens retiennent de la 33e édition du Gala du mérite économique?

« Dans la région Pierre-De Saurel, on a de superbes entreprises, des entrepreneurs et des entrepreneuses qui sont dynamiques et passionnés. On doit continuer d’acheter local et d’encourager nos entreprises locales. »

Q4 – Dans le contexte économique régional, de quoi peut-on se réjouir?

« Il y a plein de belles petites entreprises qui se sont développées au cours des dernières années. Elles donnent de l’emploi et développent l’économie de la région. »

Q5 – Comment peut-on donner le goût aux jeunes de se lancer en affaires?

« Par l’exemple. En voyant d’autres entrepreneurs, ils pourront constater qu’ils peuvent se réaliser là-dedans et qu’ils peuvent oser croire en leurs capacités. Ils doivent s’entourer de personnes qui vont les accompagner et les amener à réaliser leur rêve. Ils ne doivent pas avoir peur de se développer un réseau de contacts et de se former. Dans une entreprise, il n’y a jamais rien d’acquis. Tout évolue rapidement. Il fait s’ajuster rapidement. C’est par la formation qu’on peut toujours être à la fine pointe. »

image
image