21 juillet 2015 - 00:00
La piste cyclable sera dotée d’un tunnel pour traverser la route 132
Par: Louise Grégoire-Racicot
La piste cyclable a un tracé varié. | Photo: TC Média – Julie Lambert

La piste cyclable a un tracé varié. | Photo: TC Média – Julie Lambert

Le réseau cyclable de la Sauvagine compte bien pouvoir, d’ici mai 2017, prolonger sa piste pour l’amener de la halte Ghislaine Péloquin à Saint-Robert jusqu’au rang du Corbeau, à Yamaska.

Le projet peut sembler dispendieux – 1,6 M$ – parce qu’on doit y aménager un tunnel qui permettra aux cyclistes de croiser la route 132 en toute sécurité, a expliqué sa présidente, Hélène Paris.

Mais elle compte bien recevoir une subvention de 500 000$ du gouvernement fédéral dans le cadre de son programme Infrastructures communautaires de Canada 150 pour en défrayer une partie.

La piste est déjà très achalandée, souligne Mme Paris et attire chaque fin de semaine plusieurs cyclistes d’autres régions que celle immédiate de la MRC Pierre-de Saurel. Ils sont intéressés à parcourir ses 12 km asphaltés qui relient la Maison des gouverneurs de Sorel-Tracy à Saint-Robert, traversant des secteurs urbain et rural.

« Nous avons considéré construire une passerelle au-dessus de la 132 mais après nous être informés auprès d’autres administrateurs de pistes cyclables, nous avons préféré de loin la construction d’un tunnel. À Granby, où une telle infrastructure existe, l’installation de pompes permet de ne pas avoir d’accumulation d’eau sur la piste malgré des pluies parfois abondantes. »

Bien sûr, le prix de ce tronçon additionnel peut paraître élevé pour la distance qu’il ajoutera, mais le tunnel est un élément qui s’imposait, dit-elle. « La circulation sur la 132 à cette hauteur est particulièrement rapide et nous voulons assurer la sécurité de nos usagers. »

Cette phase sera la plus dispendieuse, croit-elle, deuxième étape de trois qui permettra à cette piste d’être arrimée à celle qui traverse le Bas St-François.

Comme l’autre tronçon de la piste, cette partie sera asphaltée, précise Mme Paris.

L’appui de la MRC

Le groupe compte sur la MRC avec qui il a développé une bonne complicité, souligne-t-elle. C’est cette dernière qui devrait contribuer l’argent manquant pour poursuivre le développement de cette piste qui traverse une zone urbaine et un milieu rural.

D’ailleurs, en réunion régulière le 1er juillet dernier, les maires ont emboîté le pas à cette démarche.

Ils ont souligné que ce programme PAC150 vise la remise en état, l’amélioration ainsi que l’agrandissement d’infrastructures communautaires. Il soutient les organismes à but non lucratif dans toutes les collectivités du Québec qui mettent à la disposition des citoyens des infrastructures qui contribuent à la vitalité et au dynamisme des collectivités.

Réseau cyclable de la Sauvagine (RSC) répond à cette description, croient-ils.

Rappelons que la MRC est locataire de l’emprise ferroviaire désaffectée aux termes d’un bail intervenu entre le ministère des Transports et la MRC en août 2001 et qu’elle a confié la gestion de la piste au réseau cyclable.

Elle demande toutefois que ce RSC ne prenne aucun engagement avec l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec sans son autorisation.

Ce à quoi se conformera le réseau, dit sa présidente, qui sent bien la volonté politique des maires de la région à ce que cette piste continue de se développer.

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