15 mars 2017 - 00:00
La joueuse de basketball Marika Guérin est sacrée championne après trois ans d’attente
Par: Deux Rives
Marika Guérin (coin inférieur gauche) célèbre sa conquête du championnat national de basketball universitaire féminin avec ses coéquipières. | Photo: Gracieuseté

Marika Guérin (coin inférieur gauche) célèbre sa conquête du championnat national de basketball universitaire féminin avec ses coéquipières. | Photo: Gracieuseté

Après avoir frôlé les grands honneurs à deux reprises au cours des dernières années, la joueuse de basketball de Sorel-Tracy, Marika Guérin, et ses coéquipières des Martlets de l’Université McGill, sont revenues de Victoria championnes canadiennes de basketball universitaire féminin.

Il s’agissait d’une première dans l’histoire de l’Université McGill et d’une première québécoise pour une équipe féminine depuis 1984.

« Je suis extrêmement fière, car on a travaillé fort, raconte Marika Guérin. On était contentes d’être là et ça paraissait. L’équipe était motivée et il y avait une belle ambiance dans le groupe. C’était vraiment une belle semaine, ça n’aurait pas pu aller mieux. »

« Finir avec une victoire et marquer l’histoire de McGill et du Québec, c’est incroyable. » – Marika Guérin

Les Championnats canadiens se déroulaient du 9 au 12 mars, à Victoria, en Colombie-Britannique. Les Martlets ont appris le samedi 4 mars qu’elles participeraient aux nationaux, après avoir défait les Stingers de Concordia par la marque de 63-51.

« On devait absolument remporter la finale provinciale pour aller en Colombie-Britannique, explique-t-elle. C’était vraiment excitant. »

McGill a vaincu ses trois rivales sur la Côte-Ouest. Le résultat de ces rencontres a été de 72-62 en quart de finale contre l’Université de Regina, 66-60 en demi-finale contre l’Université de Carleton et 66-55 en finale contre l’Université Laval.

À sa première saison universitaire, Marika Guérin a perdu en finale. L’an dernier, à sa deuxième tentative, la joueuse partante a été défaite en demi-finale.

« Cette année, on savait c’était quoi, mais on n’a pas eu la meilleure saison, admet-elle. On a fini le calendrier avec neuf victoires et sept défaites. Les yeux étaient moins rivés sur nous et les gens ne s’attendaient peut-être pas à ce qu’on se rende loin. »

La Soreloise âgée de 22 ans graduera cette année en kinésiologie et dirigera son parcours vers le marketing, ce qui selon elle, l’aidera à percer les organisations sportives pour lesquelles elle souhaite un jour travailler.

Marika Guérin terminera du même coup sa carrière de basketball. Même s’il lui reste deux saisons d’éligibilité, elle préfère se concentrer et investir son temps sur sa carrière professionnelle.

Une recrue appréciée

Stéphanie Mondou, aussi de Sorel-Tracy, faisait partie de la formation de l’Université McGill, tout comme Marika Guérin, à l’exception près qu’elle agissait à titre de recrue. Celle-ci a évolué pour les Polypus de Fernand-Lefebvre, les Rebelles du Cégep de Sorel-Tracy et les Nomades AA du Cégep de Montmorency avant de se joindre aux Martlets de l’Université McGill.

Selon les dires de Mme Guérin, Stéphanie Mondou a eu un impact positif sur l’équipe durant la saison, et son énergie a fait une différence sur le terrain. Toujours selon elle, les entraîneurs l’auraient aussi remarqué. Cependant, une blessure survenue il y a environ un mois l’a empêché de participer aux rencontres des dernières semaines. Stéphanie Mondou a accompagné l’équipe et vécu l’expérience avec ses coéquipières. Par chance, son parcours universitaire est loin d’être terminé.

Fin de carrière pour Tamara Pinard-Devos

La défaite en finale provinciale des Stingers de l’Université Concordia signifiait la fin de la carrière universitaire d’une autre Soreloise, Tamara Pinard-Devos. Elle a évolué avec les Vaillantes de Sainte-Victoire, le Collège Antoine-Girouard, les Lynx du Cégep Édouard-Montpetit de Longueuil ainsi qu’avec les Stingers de Concordia durant cinq saisons. Elle obtiendra en avril un baccalauréat en thérapie sportive.

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