5 juin 2018 - 08:00
Ouverture du restaurant de Pascalin Raynault
La folie des années 20 prendra d’assaut le quai Catherine-Legardeur en juin
Par: Julie Lambert

Pascalin Raynault se prépare à ouvrir les portes de son Cabaret Les Années Folles le 13 juin. (Photo : Julie Lambert)

Le cabaret Les Années Folles, de l’entrepreneur Pascalin Raynault, prendra vie sur le quai Catherine-Legardeur de Sorel-Tracy après plusieurs mois de travail. Amoureux de la région et désireux de profiter de l’effervescence de la municipalité, le propriétaire proposera un nouveau restaurant qui offrira des spectacles et une cuisine d’inspiration française.

L’ouverture médiatique aura lieu le 8 juin en présence de sa mère, Ginette Reno et d’un humoriste très connu, souligne le propriétaire Pascalin Raynault sans vouloir en dire davantage. La population pourra profiter du restaurant, de la scène de spectacles et de la crémerie quelques jours plus tard, le mercredi 13 juin.

Le projet était supposé se conclure l’an dernier, mais des imprévus l’ont retardé. « Je suis excité de pouvoir enfin réaliser ce projet-là. Les gens me demandent : pourquoi Sorel? C’est une ville qui a une histoire, qui a perdu son identité et qui se cherche. Et là, on voit qu’il y a une évolution qui est en train de se faire. D’ici cinq à dix ans, la ville va reprendre sa force », assure-t-il.

Le restaurant offrira une cuisine de style française du marché avec beaucoup de fruits de mer, des vins d’importations privées, des boissons de microbrasseries et des produits locaux, canadiens et québécois, décrit-il.

« Sorel-Tracy est une ville portuaire, on s’inspire beaucoup de ça pour notre menu. Le côté événementiel est beaucoup plus large que celui d’un restaurant avec des spectacles. Je ne me cantonnerai pas à un seul style », explique-t-il, ajoutant que la programmation sera disponible vers la fin juin sur son site internet.

Les gens pourront acheter leurs billets en ligne et même aussi y choisir leur place ainsi que des forfaits comme des accords mets et vin. Il y aura également des sections réservées pour la salle à manger, d’autres pour voir seulement le spectacle et aussi les groupes.

Offrir une expérience

Selon Pascalin Raynault, les gens trouveront plus qu’un restaurant et des spectacles dans cet édifice municipal. Ils y vivront une expérience rappelant les années folles, d’où l’inspiration du nom. Il croit que cette époque était bien choisie pour l’ambiance qu’il souhaite mettre en place en raison de son côté effervescent et élégant.

« C’était l’exubérance et les artistes étaient primés. On parle aussi d’un mélange d’Art déco et d’art nouveau. Le côté très élégant me plaisait aussi. Les années folles, c’est aussi parce que je suis complètement fou. On fait un restaurant à mon image. Je voulais faire quelque chose qui était sexy, pas parce que je le suis, rigole-t-il, mais parce que je voulais un endroit où les gens se sentent bien. »

L’ancien héliport a complètement changé avec une structure rénovée, deux terrasses du côté du fleuve et un intérieur aménagé sur différents paliers. La Ville s’est chargée des infrastructures pour pouvoir louer le local tandis que le promoteur a investi près de 500 000$ dans l’aménagement intérieur.

Lorsqu’on se promène dans le bâtiment, on peut voir des tons feutrés (noir, bleu et doré) ainsi que des matériaux comme le bois et le velours. Des fresques de style victoriennes surplombent la scène et le motif est visible à divers endroits dans le bâtiment.

De l’entrée face vers le fleuve, les gens verront la scène ainsi qu’un pallier appelé le salon rouge de style victorien, capitonné de rouge en suède, de nappe noire et de bougies. En haut, il y aura des tables ainsi qu’un coin avec des banquettes. Un bar sera au troisième étage et offrira une ambiance lounge.

« Je voulais créer un microclimat pour que les gens se disent : on n’est plus à Sorel ni nulle part ailleurs, on est en train de voyager pour la soirée », explique l’entrepreneur.

Si sa venue à Sorel-Tracy et la location de son local a déjà soulevé quelques inquiétudes, Pascalin Raynault assure qu’il n’est pas là pour faire compétition aux autres commerçants du centre-ville. Il pense d’ailleurs que l’effervescence profitera à tous au cours des prochains mois.

« Je viens juste rajouter quelque chose, mettre mon grain de sel à moi et cela fait juste amplifier la demande qu’il y a déjà. Je ne suis pas là pour entrer en compétition avec personne, mais pour augmenter la visibilité de la ville. Je suis assez content que Statera s’installe et qu’il y ait des développements prévus. Plus qu’il y a de gens à Sorel, plus que Sorel bouge et plus que Sorel bouge, plus que les restaurants bougent », se réjouit le promoteur.

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