Avec son nouveau programme, le gouvernement compte offrir jusqu’à 100 000 $ ou 50 % du coût à neuf de la résidence en dédommagement. Une fois cette limite atteinte, les propriétaires auront deux choix : accepter le dernier chèque et ne plus être dédommagés pas la suite s’ils demeurent à cet endroit ou déménager, relocaliser la maison ou l’immuniser. Si les gens choisissent une des trois dernières options, le gouvernement pourra offrir jusqu’à 200 000 $ pour démolir, relocaliser ou immuniser la maison, et jusqu’à 50 000 $ pour le terrain.
« Il s’agit d’une initiative à la fois pragmatique et humaine, qui offrira aussi aux citoyens une porte de sortie afin de leur éviter de revivre ce drame chaque année. […] Les résidents de Sainte-Anne-de-Sorel et de Yamaska qui sont touchés cette année par les inondations pourront donc bénéficier de cette aide gouvernementale », souligne le député.
« Nous nous sommes aussi engagés à verser les dédommagements beaucoup plus rapidement aux sinistrés, rappelle-t-il. Les gens n’auront pas besoin d’avoir fait leurs travaux et de présenter leurs factures pour obtenir le remboursement ».
Jean-Bernard Émond et son équipe seront disponibles pour accompagner les citoyens dans leurs demandes auprès du ministère de la Sécurité publique.
Le maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Michel Péloquin, doute que les citoyens de sa municipalité veuillent quitter. « Je n’ai pas eu de questions concernant la mesure, mentionne le maire. Les gens que j’ai vus ne sont pas intéressés. Souvent, je me fais dire que c’est un inconvénient, que normalement ça ne dure qu’une ou deux semaines. Les gens me disent qu’il faut penser au reste de l’année où ils peuvent profiter des paysages splendides ».
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