« Je n’ai pas réfléchi », admet-il humblement, en entrevue. « Ça s’est passé tellement vite. Il fallait agir vite aussi. »
L’homme, qui est cuisinier au Centre d’hébergement Élisabeth-Lafrance à côté d’où s’est produit l’incident, a vu l’auto du coin de l’œil en se stationnant pour aller travailler. En s’approchant, il a réalisé que quelqu’un était à l’intérieur. La voiture, qui piquait du nez dans le cratère, s’enfonçait peu à peu dans l’eau.
Sur le toit
« Ça lui a pris un moment avant de réagir, il semblait sous le choc. Je suis donc monté sur le toit de l’auto et on a réussi à ouvrir la portière du côté passager. Il avait de l’eau jusqu’aux épaules. Je l’ai alors pris par le bras, ramassé par le collet et je l’ai sorti d’un coup », raconte-t-il, encore chamboulé par les événements.
« Sur le coup, je ne réalisais pas ce qui se passait. C’est le soir, en voyant aux nouvelles que l’auto était remplie d’eau et avait sombré, que j’ai réalisé l’ampleur de la situation », admet José Hamelin.
Les deux hommes se sont d’ailleurs reparlés pour la première fois, le 18 juin, à l’occasion d’une entrevue à l’émission Drainville PM au 98,5 FM.
La Ville de Sorel-Tracy est d’ailleurs en discussion avec M. Bannout pour le dédommager. Sa voiture était assurée « d’un côté » et il a perdu son bien. « On ne le laissera pas tomber », a mentionné le directeur des communications de la Ville, Dominic Brassard, au Journal de Montréal.