« C’était émotif et je m’y attendais, particulièrement dans les dernières kilomètres. Il a fallu que je m’arrête quelques fois. J’étais essoufflé et l’émotion était forte. L’air n’entrait plus dans mes poumons. Ç’a été plus dur à gérer ce côté-là. Plein d’affaires me revenaient en tête », avoue l’homme de 65 ans, en entrevue.
Son ami, l’humoriste Maxim Martin, était présent à ses côtés pour compléter ce marathon historique. À Montréal, pour son 99e marathon, Daniel Lequin avait beaucoup aidé Maxim Martin qui avait connu des difficultés. À Québec, les rôles étaient inversés.
« C’est souvent ce qui se produit dans un marathon. Il a été mon ange gardien. Je sentais qu’il était là pour moi, ç’a fait une grosse différence », admet le Sorelois.
Maintenant que l’accomplissement est derrière lui, Daniel Lequin entend se reposer. Mais pas tant que ça…
« Je vais peut-être en courir un d’ici la fin de l’année, laisse-t-il tomber. Pour les prochains marathons, je vais courir ceux que je n’ai jamais faits, comme à Prague, par exemple. J’ai couru 30 marathons dans les trois dernières années. J’étais en mission pour atteindre mon 100e et j’ai souvent fait quatre ou cinq fois les mêmes. Là, je vais être plus sélectif », conclut-il.
Lancement de son livre à Sorel-Tracy
Daniel Lequin lancera son autobiographie le jeudi 14 novembre, à 19 h, à la bibliothèque Le Survenant de Sorel-Tracy. L’ouvrage, produit par Les éditions de l’Apothéose, comprend environ 330 pages et une centaine de photos. Il se vendra 19,95 $ dans les librairies et le Sorelois aura des copies avec lui lors du lancement.